Faux semblants

Un couple libre et flamboyant. Leur fille est d’une fadeur qui pourrait les désespérer. Mais la mère est trop préoccupée par ses propres ambitions pour se sentir redevable d’une quelconque attention pour cette enfant insignifiante. Le père est là, présent, mais impuissant lui aussi, et si aveugle …

Lorsque la jeune fille devient la narratrice, il faut s’attendre à quelques surprises !Ce roman est une claque. Rebecca Lighieri semble surfer sur cette vague qui consiste à asséner à son lecteur un choc.


Des propos qui peuvent être dérangeants, mais qui pourtant nous retiennent, prisonniers de cette attraction dont sont responsables les personnages qui portent haut les couleurs de l’excès.Addiction forte donc, dès les premières lignes, pour ce couple d’acteurs, dont on découvrira peu à  peu l’histoire, et là encore le décor se modifie au fil des chapitres, révélant de sombres origines, qui peuvent expliquer bien des déviances. Bien entendu, on se doute que Miranda n’est pas qui elle prétend être, mais les révélations sont au-delà des rêves les plus fous du lecteur.


Réalisme magique porté par une très belle prose, le talent de l’autrice n’est plus à confirmer .

8
Écrit par

Créée

le 2 déc. 2024

Critique lue 59 fois

1 j'aime

Kittiwake_

Écrit par

Critique lue 59 fois

1

D'autres avis sur Le Club des enfants perdus

Le Club des enfants perdus
10

Critique de Le Club des enfants perdus par lireaulit

Un livre comme celui-ci est aussi rare que l’alignement des planètes… Dans ce roman tout a trouvé écho en moi, tout m’a parlé, chaque scène, chaque dialogue… J’ai vibré à chaque mot, j’ai ressenti...

Par

le 6 déc. 2024

3 j'aime

Critique de Le Club des enfants perdus par Guillaume

Me voilà bien embêté avec ce livre. Je m'attendais à un roman sur les affres et difficultés de la communication intergénérationnelle...je l'ai eu, mais avec une telle couche de détails scabreux, de...

Par

le 9 déc. 2024

2 j'aime

Faux semblants

Un couple libre et flamboyant. Leur fille est d’une fadeur qui pourrait les désespérer. Mais la mère est trop préoccupée par ses propres ambitions pour se sentir redevable d’une quelconque attention...

le 2 déc. 2024

1 j'aime

Du même critique

Critique de Houris par Kittiwake_

C’est sur le ton d’une élégie que Kamel Daoud donne la parole à Aube, rescapée d’un massacre lors de la guerre civile en Algérie dans les années 9à. Rescapée mais muette, une décapitation ratée...

le 15 oct. 2024

4 j'aime

Critique de Amiante par Kittiwake_

A Thetford, la vie s’écoule monotone autour de la mine. Steve vit un été de rêve, réfugié dans la cabane qu’il a construit avec Charlélie, dit le petit Poulin. Ses dernières journées de bonheur avant...

le 14 oct. 2024

4 j'aime

Critique de Cabane par Kittiwake_

Inspiré  d’un rapport réel qui, en 1972, alertait le monde scientifique du risque majeur d’effondrement pour le milieu du vingt et unième siècle, à partir d’une modélisation qui prenait en compte de...

le 11 sept. 2024

4 j'aime