Meurtre à la Comédie-Française

En août 1789, les privilèges de la noblesse et du clergé ont été abolis et l’on parle d’instituer le droit de veto au profit de Louis XVI. L’intrigue est ainsi encadrée après le prologue et à la fin du livre par des scènes ayant trait à la Révolution, mais ayant peu de rapport avec l’enquête.
Gabriel Joly ne sort plus, tout à son chagrin (voir les tomes précédents). Un riche négrier est assassiné, puis une actrice de la Comédie-Française. Gabriel, sollicité par le commissaire Guyot, fait le lien entre les deux meurtres. Il est malheureusement incapable d’en empêcher d’autres.
Je n’ai pas été convaincue par l’intrigue en elle-même, même si elle se termine à la façon d’Agatha Christie, le détective (amateur dans le cas de Gabriel Joly), réunissant tous les suspects et faisant mine de les soupçonner les uns après les autres. La solution du problème apparaît comme par magie, grâce à des informations inconnues du lecteur.
En revanche, le mélange de personnes réelles et fictives est savoureux et le lieu où se déroule l’intrigue, la Comédie-Française, rend la lecture ionnante.


Lire la chronique complète de L’Assassin de la rue Voltaire.

7

Créée

le 8 nov. 2021

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