La Très Catastrophique Visite du zoo par Angélita

La très catastrophique visite du zoo de Joël Dicker, présentation

Une visite d’enfants dans un zoo a marqué les esprits pendant de nombreux années. Tout le monde s’en rappelle.

Joséphine, une des protagonistes, devenue adulte, a décidé de raconter toute l’histoire.

Avis La très catastrophique visite du zoo de Joël Dicker

Avant cette très catastrophique du zoo, il s’en est é des évènements étranges, catastrophiques pour ces six enfants de l’école spéciale. Ces six enfants ont une maîtresse qu’ils adorent, ils s’entraident, sont soudés, unis comme jamais. Ils sont dans une école spéciale car ils ne peuvent pas suivre les cours dans une école normale. Ils sont jugés différents.

Mais un évènement, l’inondation de leur école va tout changer. Le directeur de l’autre école va les accueillir car les deux écoles sont proches. Après s’être entretenus avec le cher des pompiers, les enfants ont décidé de mener leur enquête pour trouver le coupable de cette inondation.

Nous sommes quelques semaines avant Noël et dans leur nouvelle école, ils vont rencontrer le directeur très souvent. Ils vont lui poser des questions, argumenter, contre argumenter et vont se rendre compte que chaque proposition du directeur n’est pas toujours la bonne. Et que cela entraîne incidents sur incidents, catastrophes sur catastrophes, pour arriver à la finale, arrivée lors de la visite du zoo. Mais ce sont des enfants tenaces, lesquels, en parallèle, continueront leur enquête pour trouver le coupable de cette inondation. Tous les évènements sont plus ou moins liés et ils feront tout leur possible, lors de cette visite au zoo, avant les vacances de Noël pour que tous les éléments s’alignent. Mais jamais rien ne se e comme prévu. Dans tous les cas, ils resteront fixés sur leur objectif.

Avec ces enfants, Joël Dicker aborde un thème très important dans notre société, la démocratie. Elle est expliquée, imagée pour des enfants, avec des mots très forts et surtout parfaitement compréhensible pour tous. Joël Dicker explique la démocratie aux enfants, mais ces rappels forts ne doivent pas être pris à la légère par les adultes. Car dans son roman, les parents se mêlent de tout et quelques voix très et trop fortes s’opposent au bien de tous. Joël Dicker aborde aussi le thème de la différence. Différence avec ces enfants qui ne peuvent pas suivre une scolarité normale pour diverses raisons. Ils sont isolés, raillés, moqués car personne n’a pris le temps de les connaître. Le handicap – visible ou pas – est toujours mal perçu. Mais ces enfants vivent, comme nous tous. Ils sont très intelligents, curieux, avides de tout connaître. Les relations avec leurs pairs et les adultes ne sont pas toujours faciles, mais ils tiennent bon. Ils font bloc car ils sont unis.

Maintenant, quand j’achète un roman, que je lis le dernier paru de Joël Dicker, je me demande à quelle sauce je vais être mangée et surtout si je vais aimer. En effet, sur les derniers parus, il y a en a eu deux qui n’ont pas franchement remporté mon adhésion. J’aborde chaque roman lu comme si c’était le premier. Je ne m’attendais à rien de particulier avec ce roman. Mais j’ai été agréablement surprise par tout son déroulé, les thèmes abordés. Tout est fluide, prenant, imagé. On voit très bien le déroulé de l’histoire dans sa tête. Le lecteur donne vie aux personnages, aux situations. Dès que je l’ai commencé, je n’ai pas pu le lâcher. Alors oui, on dirait que ce roman a été écrit pas une enfant. Mais n’est-ce pas tout le talent d’un écrivain de se mettre à la place de son héros pour tenter de remporter l’adhésion de son lecteur, de son public ? Cela peut être drôle mais cela fait réfléchir. La plume de Joël Dicker est tout aussi tendre que réfléchie. Joël Dicker permet à son public de s’élargir car, dans sa simplicité d’écriture (rien n’est simple en écriture), même les plus jeunes peuvent le lire. Les messages sont forts. C’est drôle, intelligent et nous démontrent que le bien vivre ensemble est toujours un sujet d’actualité. Joël Dicker a donné le stylo, le clavier à Joséphine, pour raconter l’histoire, une fois devenue adulte.