La déception

Ma rencontre avec Aharon Appelfeld date de 2016. Cette année-là, j’avais eu l’insigne honneur d’être sélectionné en tant que juré du prix du meilleur roman des lecteurs de Points, un prix dans lequel l’auteur israélien concourait avec Les Partisans, un roman qui m’avait subjugué et à qui j’avais donné ma voix (le prix fut finalement remporté par Michel Moutot avec son non moins splendide Ciel d’acier). Mais bizarrement, si merveilleux j’avais trouvé ce roman, je n’avais jusqu’à présent pas lu d’autres livres de Aharon Appelfed.

Neufs ans plus tard, cette incongruité est réparée puisque je viens de refermer La Ligne, roman initialement publié en 1991 mais qui vient seulement de bénéficier d’une traduction en français grâce aux éditions de l’Olivier. Dans ce livre, Aharon Appelfeld rapporte l’histoire d’Erwin, en quête du commandant SS Nachtigalk, le meurtrier de ses parents, depuis 40 ans.

Malheureusement, si Les Partisans m’avait subjugué, La Ligne m’a profondément ennuyé… Encensé par la critique, et notamment par Lire magazine, je me suis plongé dans ce livre bille en tête, persuadé que j’allais é un moment de lecture exceptionnel. Las ! j’ai déchanté dès les premières pages et suis é complètement à côté du récit, ne parvenant jamais à comprendre ce que l’auteur tentait de me raconter. Heureusement pour moi, ce roman est bref et mon calvaire n’a par conséquent pas duré longtemps.