Un grand classique dont je m'étais malheureusement quelque peu spoliée la lecture en ayant vu le film il y a quelques années. Ce sont donc principalement ses images là qui se sont imposées à moi alors que je faisais défiler les page.
Étrangement le livre m'a plus dérangé que le film ! La part autobiographique est beaucoup plus sensible d'une part et les mots peut-être plus crus... (çà reste léger mais j'ai trouvé cette lecture assez rude au final).
Si j'ai aimé cette description de l'Indochine coloniale et l'ambiance qui imprègne ces pages, j'ai eu plus de mal avec cette petite Marguerite si dure et blindée qui agit avec une certaine froideur, résolue et résignée.
Possible aussi que l'auteur malgré les années se doit de prendre une certaine distance avec les évènements és qu'elle retranscrit ici, toujours est-il que la sensation a été pour moi dérangeante.
Le 4ème de couverture parle d'amour, je n'en ai pas vu. J'ai lu de la ion émotionnelle et physique, celle du jeune homme est certaine, mais rien de romantique ou de sentimentale...
Reste que Duras écrit irablement bien, son style est à la fois épuré et poétique, chaque mot est à sa place, mesuré, choisi. Un délice.
Un livre donc qui mérite sa bonne place au sein de la littérature française, et également qu'on s'y attarde mais qui ne m'aura pas convaincu outre mesure au delà de son ambiance et de sa forme.