Incontournable Mars 2025
Version courte:
La littérature intermédiaire ne cesse de m'étonner. Ce petit roman habile et intelligent ne permet pas seulement ne traiter de l'importance de savoir apprécier sa chance, il met en relief ce qu'est le narcissisme, les dangers d'un mauvais meneur et même les conséquences de mauvaises décisions politiques. En outre, dans une littérature qui a longtemps été sexiste, et l'est encore beaucoup trop, voir un roman qui illustre les absurdités derrière le syndrome de la princesse dépendante et de l'égo mal placé des hommes puissants, ça marque le coup! J'ai envie de dire que ce roman dynamite bien des stéréotypes avec habileté tout en donnant enfin la chance a personnage féminin d'être le véritable "Prince charmant". En outre, nous avons ici un bel exemple de "relation amoureuse toxique" en littérature intermédiaire. Enfin, cette histoire met une émotion rarement présente en littérature jeunesse en valeur: La nostalgie. ET je sens que ma critique sera plus longue que le roman lui-même, mais tant pis, ça vaut la peine!
Version exhaustive:
Jean-Amédée est le chouchou à sa maman, véritable petite prince d'une fratrie composée de milliers de frères et sœurs. Le têtard grandit donc dans l'idée qu'il est spécial et qu'une destiné grandiose est la moindre des choses qu'il mérite. En parallèle, une crapaude aux yeux bleus, Bérénice, se languit des contes de fée, des histoires de princesses et de prince qui l’emmènerait galoper sur une plage au soleil couchant. Si Jean-Amédée e ses journées avec sa mère à cultiver ses fantasmes, Bérénice se fait dire que les siens ne la mèneront nul part ( surtout pas à produire une famille nombreuse). Les deux personnages vont un jour se rencontrer et leur côté rêveur les unit.
Un jour, Bérénice et Jean-Amédée prennent un bain de soleil quand une petite créature se retrouve à l'eau en appelant à l'aide. Bérénice sauve ce qui se révèle une fée en détresse de la noyade et d'une loutre. C'est cependant Jean-Amédée qui va se vanter de ce sauvetage auprès des autres crapauds. Devenu un véritable héro pour ses pairs, il en vient à se dire qu'une personne comme lui méritait mieux que cette vie dans un marais. Il décide de donner crédit aux histoires de Bérénice en décidant de chercher une princesse pour en faire un prince, grâce au pouvoir du baiser. Jean-Bérénice en fait part à Bérénice, mais elle s'abstient de lui dire que jamais une princesse n’embrassera un crapaud dans la vraie vie ( elles sont dégoutées des crapauds). Néanmoins, quand elle apprit qu'il est parti pour le bal annuel des princesses, Bérénice s’éclipsa du marais et on ne l'y revit jamais.
Attention, il y a aura des divulgâches à partir d'ici.
Jean-Amédée constatera lui-même que les princesses sont effectivement épouvantées de le voir dans leur salle de bal et dans la cohue qui suivit son apparition. Il a peine le temps de sauter dans une pantoufle de verre pour éviter le piétinement. Mais une princesse a cependant assez de calme pour lui demander de ravoir sa pantoufle. Elle lui demande si elle peut lui donner un baiser pour le remercier. Jean-Amédée, méfiant, lui demande pourquoi elle ferait une chose pareille, ayant bien saisi que les princesses n'aiment pas les crapauds. La princesse lui répond: " Tu n'es pas n'importe quel crapaud. Peut-être que toi, tu l'as mérité? N'aurais-tu pas fait une bonne action récemment?" La princesse entend par là qu'elle connait "les exploits" du crapaud ( ce qui nous met tout-de-même la puce à l'oreille, car quelle princesse aurait vent des nouvelles du monde des crapauds?).
Ainsi commence la vie princière de notre crapaud aux yeux dorés avec sa princesse fidèle et attentionnée. En tant que prince, il mange, boit, danse, reçoit des invités de marque et fait même cre trois piscines dans son jardin par nostalgie de son enfance. Cette vie ionnante finit par le lasser. Il veut maintenant être roi. Arrive alors une Reine dans sa cours et celle-ci, charmée par ses yeux dorés, d'un baiser, en fait un roi.
Ainsi commence la vie royale de notre prince crapaud aux yeux dorées avec sa Reine fidèle et attentionnée. En tant que Roi, il possédait un château richement meublé et une garde-robe somptueuse. Par nostalgie du parfum de sa mère, il fit faire des litres de parfum à base de nénuphars.
Cette vie excitante finit par le lasser. Il veut maintenant être...plus. Arrive alors une Impératrice et celle-ci, charmée par ses parfums , d'un baiser en fait un impérateur...heu, un empereur!
Ainsi commence la vie d'Empereur de notre Roi crapaud aux yeux dorés avec sa fidèle et toujours attentionnée Impératrice. Il décidait de tout, des guerres, de la paix, du cours des rivières, de la taille des forêts et e la couleur des cheveux de ses sujets. Il se fit même fait coudre un manteau en peau de loutre. Mais, mais, mais...ce n'est toujours pas assez. Jean-Amédée finit encore par s'ennuyer. Et encore une fois, sa compagne tente de lui remonter le moral en lui racontant l'histoire de la grenouille a grande bouche ( Un album classique bien réel en littérature jeunesse). Ce qu'elle ignore est qu'elle vient de remettre une couche de nostalgie dans l'esprit du crapaud, qui se rappelle alors celle qu'il a laissé sans le moindre remords derrière: Bérénice. Il se rappelle qu'elle disait qu'ils étaient bien dans leur marais et songe avec dépit qu'elle avait raison.
Mais. Le marécage n'est plus qu'une flaque, car un certain prince a utilisé toute l'eau pour ses piscines. Et comme il a lancé une mode, tous les nobles ont également puisé dans le marais pour remplir leurs piscines.
Dans ce qu'il reste d'eau, Jean-Amédée lance à la cantonade qu'il est Empereur et cherche "sa bien-aimée". Évidemment, toutes les crapaudes se désignent comme telle et lui sautèrent dessus, devenant toutes Impératrices sur le coup. Contraint de fuir ce troupeau de fans, Jean-Amédée se lamente sur son sort. Quand il rentre et se plaint encore, l'Impératrice décide de lui révéler sa vraie identité. C'est bien elle, la vraie Bérénice! Convaincu d'être encore la proie d'une femme qui veut se faire er pour Bérénice comme le troupeau de fan, Jean-Amédée ignore celle qui, pourtant, est la même femme qui a été sa princesse, puis sa reine, puis son impératrice. Elle tente alors de lui écrire en expliquant son histoire: Ayant sauvé la fée, elle a eu droit à trois vœux, s'ajustant à chaque fois pour rendre son crapaud heureux. Hélas, elle n'a donc plus le loisirs de redevenir crapaude. Néanmoins elle a peine le temps de jeter la lettre à son époux dans sa voiture que ce dernier part une fois encore de son château, la laissant encore une fois derrière. Il va voir une sorcière pour se faire transformer en crapaud. Sur le chemin du retour, alors qu'il ne lui reste que quelques minutes encore avant de devenir crapaud, il finit par lire la lettre de Bérénice. Il est cependant trop tard pour réparer son erreur.
Bérénice, en colère de la lâcheté de son mari, compte bien lui faire savoir qu'elle en assez de son inconstance et de ses délires de grandeur. La pauvre Impératrice découvre alors un véhicule vide ( et ne voit pas le crapaud qui en sort). Elle tombe bientôt sur les Impératrices elles-aussi furieuses de s'être faire promettre la grande vie avant que Jean-Amédée ne prenne la fuite. Elle les reçoit devant un thé, les écoute toutes, avant de raconter sa propre histoire. "Je ne sais pas, il était si mignon, si malheureux, si doré des yeux..." Bérénice réalise alors la profonde vacuité de cette relation à sens unique et parodie alors le crapaud éternellement plaignard à ses nouvelles compagnes, qui trouve l'imitation hilarante. Et quand elle voit le crapaud dans la pièce, fait enfin comme les autres princesses: S'en débarrasse.
Dépité et rejeté, Jean-Amédée revient à son marais, cherchant une fée susceptible de le retransformer en prince.
Mais. Il n'y a plus de nénuphars, car un certain roi a utilisé toutes les fleurs pour s'en faire des parfums.
Il pense se consoler dans l'iration de ses fans, mais plus personne ne se souvient de lui et si c'est le cas, ont des têtards à élever, sans temps à lui consacrer. Il devient ainsi un crapaud parmi tant d'autres. Au contraire, on raconte la légende d'une crapaude, devenue princesse, devenue Reine, devenue Impératrice. Déprimé, Jean-Amédée reste porté dans la bout de berges, attendant qu'une loutre e par là.
Mais. Il n'y a plus de loutres, car un certain empereur a utilisé toutes les loutres pour se faire un manteau.
Il reste cependant sa maman, la seule à encore lui vouer un amour déraisonnable et inconditionnel. Il tenta d'échapper à son destin de vieux garçon qui continuait à le materner, mais on n'échappe pas si facilement à son destin. Il finit sa vie entouré de ses milliers de frères et soeurs et ses millions de petit.e.s neuveux et nièces. Survivra-t-il à l'ennui qui le poursuit depuis le début de cette histoire?
Pour sa part, l'impératrice vit son rêve: Galoper librement sur les berges d'une plage au soleil couchant...mais entourée de ses amies impératrices.
Alors, bon sang qu'il y a des choses à dire!
Dans un premier temps, regardons les personnages eux-même.
Jean-Amédée est un fils à maman, un enfant pourri-gâté imbu de sa personne et qui ne pense qu'à ses besoins. Il est non seulement un mauvais compagnon qui ne pense absolument pas aux besoins de sa compagne, il est également un terrible meneur d'homme et une calamité pour l'environnement. C'est un narcissique geignard et plaintif qui ne reconnait pas ses erreurs, se complait dans son rôle de victime quand le sort se retourne contre le lui, alors qu'il est le seul responsable de l'échec de sa vie. Il s'est même attribué l'héroïsme de sa compagne, ce qui trahit son manque d'honnêteté. Enfin, le fait qu'il fuit sans arrêt trahit sa lâcheté. Dire qu'Amédée est un anti-héros est presque un euphémisme, car il a presque l'air d'un antagoniste. Il nuit à Bérénice, après tout et c'est là le rôle d'un antagoniste.
Bérénice a commencé à une place déplaisante à constater. Elle me rappelle ces innombrables héroïnes de romans jeunesse qui se rêvent au bras d'un beau mâle ténébreux qui se complaisent dans leur é difficile pour ne jamais devoir faire l'effort d'évoluer ou de murir ( Ces saloperie de bad boys couillons inables qui gangrènent la littérature actuellement). Bercée d'illusions, superficielle et atteinte du syndrome de l'infirmière, Bérénice est littéralement le cliché de la "Fille spéciale" qui va "sauver" le beau ténébreux grâce à son amour patient, attentionné, mais surtout, souffrant. On a donc une belle relation toxique ici. "Mignon, malheureux, yeux doré" sont les raisons évoqués par Bérénice à ses amies pour expliquer son béguin pour lui, ce qui illustre la superficialité et la vacuité de ses "sentiments", qui tournent à l’acharnement plus qu'à un réel attachement. Bérénice a donc l'air stupide avec cette façon de courir après son crapaud ingrat et qui ne lui témoigne aucune affection, aucune considération. Il la délaisse près de cinq fois, quand même!
Heureusement, Bérénice finit par constater que tout cela ne va nul part. Il ne l'a jamais aimée autant qu'elle a pu l'aimer ( même si cet amour est vide). Elle a sacrifier sa vie pour combler ses désirs à lui et ne peut plus revenir en arrière. Comme je l'ai souvent évoquée dans mes autres critiques sur ces cas de glorifications de relations toxiques, "aimer" est un sentiment complexe et complet. Ça n'exige pas qu'un des partenaires renonce à tout, change du tout au tout et se "sacrifie" pour l'autre. L'amour fait évoluer, mais pas "renoncer à soi" ( comme les cas à la Twiligth, par exemple). Or, Bérénice a tout perdu d'une certaine façon: sa race, sa famille, son milieu et même ses convictions. Par contre, elle finit à une belle place, quand elle choisit d'ettre s'être trompée et qu'elle se choisit. Bonne décision, fille, tu mérites bien mieux! Et j'aime qu'elle se soit entourée d'autres filles, ça illustre que le choix peut aussi se porter sur la sororité, pas juste sur la vie conjugale, encore trop souvent imposée comme le seul modèle social méritoire pour les femmes.
Dans un second temps, on peut parler des émotions.
La première est bien sur l'ennui, ce sentiment d'insatisfaction et de lassitude que vit Jean-Amédée. Je remarque que ce personnage, du début à sa vie d'Empereur, n'a jamais connu de difficulté significative. Il a tout eu cru dans le bec, avec une mère surprotectrice qui lui a fait miroiter un statut purement construit, une bande de filles superficielles attendries par sa fausse notoriété de héros et son apparence favorable, ainsi qu'une compagne qui fait preuve d'une abnégation et un sens du sacrifice total. En clair: A-t-il jamais vécu un seul déplaisir ce personnage? A-t-il jamais connu l'effort, le travail acharné et la planification? Non. Il a juste tout eu facilement. Ce qui explique, je pense pourquoi il est aussi incapable d'apprécier ce qu'il reçoit. Pour Jean-Amédée, sa vie luxueuse, cette adoration et ses accomplissement sont factices et non-mérités, même s'il les croit dus. Jean-Amédée n'a jamais connu l'adversité, il ignore le sentiment de pleinitude et d'accomplissement qu'on ressent quand on atteint un rêve, un objectif. Il n'a jamais travailler sur soi, donc comment peut-il même avoir un estime de soi? Il est certes confiant qu'il mérite tout, mais son narcissisme est justement ce vide d'estime de soi qui se manifeste. Il n'a aucune qualité, pas de compétences, pas d'amis, pas d'intérêts à cultiver. Il est vide. Tenter de combler ce vide avec du matériel, des louanges et des illusions de grandeur ne fonctionnera jamais. C'est d'ailleurs ce à quoi on assiste, un crapaud éternellement insatisfait, las facilement et ennuyé par une vie qu'il ne sait pas apprécier à sa juste valeur. Au contraire, avec son travail acharné, Bérénice constate qu'elle s'est rendue où elle est à la sueur de son front et elle peut en être fière.
La nostalgie aussi est intrinsèquement liée à l'ennui de Jean-Amadée, qui revient à ce qu'il a connu parce que ce qu'il a dans le présent ne le satisfait pas, ne le "rempli" pas. Là est son drame finalement: Il aura é sa vie à chercher ce qu'il a pourtant sous le nez. Sa mère, puis l'aventure, puis Bérénice. Jean-Amédé ne sait tout simplement pas comment être heureux, car il ne connait pas ce qui ferait son bonheur, ni comment s'y rendre. On oublie que le bonheur est une route, pas une destination. Or, lui a é sa vie à pensé qu'aux destinations. Comme on dit, "L'herbe n'est pas plus verte chez le voisin", un statut toujours plus élevé ne le rendra jamais plus heureux s'il ne ne se comprend pas lui-même. Là est le drame des gens riches et célèbres dans la vraie vie, bien souvent. La nostalgie est sa façon, je pense, de revenir à ses racines, celles qui n'a jamais vraiment su apprécier.
Enfin, nous avons l'amour lui même. Bérénice, l'esprit engraissé de fantasmes, n'avait pas la lucidité de voir à quel point son "beau crapaud" n'était rien de plus qu'un "beau crapaud". Dans sa relation, il n'y avait ni respect, ni confiance, ni réciprocité, ni complicité et que dire de l'absence total d'intérêt de Jean-Amédée pour elle? S'il l'a connaissait, il aurait vu les signes que nous, les lecteurs, pouvons décoder et comprendre que c'est elle, Bérénice ( en-dehors des traits physiques). Il n'est donc absolument pas question d'amour véritable dans cette histoire.
En fait, je regarde Jean-Amédée, et il me fait penser au dictateur des états-unis actuel, ce clown à peau orange narcissique convaincu d'être un génie, un envoyé de Dieu et le Nobel de la paix tout à la fois. On a un profil similaire avec un enfant pourri gâté qui s'imagine plus que ce qu'il est, cassant tout autour de lui et responsable des pires conneries tout en étant viscéralement incapable d'ettre être faillible. Résultat, Jean-Amédée à détruit l'environnement de sa propre famille, réduisant le marais à une peau de chagrin, dénué de nénuphars et de fées. Et bonjour le dérèglement de population batracienne maintenant qu'il n'y a plus de loutre pour contrôler le nombre de crapauds dans les marais... Et tout comme le tyran américain, il a d'inconditionnels fans pour le suivre dans ses délires de grandeur ( sa mère).
J'ai eu une impression similaire à la lecture de l'album de la maison Alice "Ver Saï", dans lequel un verre de terre tout aussi convaincu d'être un être supérieur se révèle être un danger pour son propre peuple. Les histoires de tyrans narcissiques sont de plus en plus nombreuses et je m'en réjouis. Il faut pouvoir reconnaitre les traits de ce genre d'individu parce qu'ils et elles sont de réelles menaces pour la société quand on leur donne trop de pouvoirs. L'Histoire nous en a donné de navrants exemples, d'ailleurs. Ces "charmeurs" aux beaux yeux ne savent pas reconnaitre leurs torts et n'hésitent pas à prendre des décisions qui les avantageront bien avant d'avantager le bien commun, trahissant ainsi un égoïsme assumé et une incapacité d'empathie problématique. En ant, Jean-Amadée a les mêmes "beaux yeux" dorés que ces inables voyous à belle gueule aux yeux "d'un bleu si profond qu'on a l'impression de s'y noyer" ( Parfois, les stupides héroïnes qui sortent ce genre de connerie devraient effectivement s'y noyer, ça nous ferait de vacances - Blague signée "Humour noir"). C'est trop demandé d'avoir de gentils garçons aux yeux bruns, autrices jeunesse, sérieusement?
Bref, j'adore les œuvres de ce genre où tout tombe aussi proprement dans le découpage narratif, avec des clins d'oeil intelligents, un fond très pertinent et un axe aussi moderne. Les illustrations sont riches en détail et ajoutent autant d'humour que de gravité. Et la couverture est excellente pour son message avec un Jean-Amédée qui se reflète sur l'eau en "Empereur", tel un mirage. Ce n'est en effet, jamais plus qu'un reflet, car il n'a jamais été un vrai empereur ni un vrai meneur. Ici, la réécriture attaque aussi bien l’irresponsabilité face à la nature que l'absurdité entourant ces modèles d'hommes incapables, voir destructeurs. Jean-Amédée fait pitié, mais pas dans le sens où j'éprouve de l'empathie pour lui, plutôt qu'il est profondément minable. En conclusion, je peut dire sans hésiter qu'on se serait bien é de la présence de cet "Impérateur", qui heureusement, va finir sa vie sans jamais plus détruire qui que ce soit ou quoi que ce soit.
Un roman absolument incontournable pour traiter des réécritures de conte et des enjeux entourant les relations toxiques, tout en étant aussi véritablement comique, presque satyrique.
Pour un lectorat intermédiaire à partir du 2e cycle primaire, 8-9 ans+