La claque
Comme cela fait longtemps que j'ai lu de chef d'œuvre je n'ai pas un très grand souvenir de l'intrigue. Par contre je me souviens très bien de la noirceur de l'œuvre et de la claque que j'ai pris...
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le 8 juil. 2010
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Le truc avec Robin Cook c'est que quand t'en as jamais lu, t'as un peu l'impression de débarquer dans un monde en disant "eh les gars ça vous dit quelque chose : le Parrain de Francis-je-sais-plus-quoi-Copp... Coppola ?".
Bref comme un puceau avec un flingue entre les mains qui voudrait montrer à la terre entière que toi aussi tu sais tirer.
N'empêche que. L'action se situe vers les débuts du sida à Londres. Le flic de Robin Cook est un chevalier blanc aux méthodes moins musclées qu'un Charles Bronson ayant décidé de faire Justicier dans la Nuit. Disons que, plutôt que de régler ses affaires à coups de fusil à pompe, son caractère et ses répliques à couper au couteau à beurre font mouche.
Encore une fois ici, c'est l'histoire qui prime. C'est d'une violence un peu dégueu, je pense que ça équivaut à quand t'as 10/11 ans, que t'as réussi à péta Sev3n au vidéoclub pour faire le chaud mais que tu te retrouves avec une flaque de pisse au pied du canapé. C'est sombre bordel, tellement sombre et cru.
Pour faire face au chevalier blanc (intègre, avec des principes, genre le flic pur tu vois ?) on avait besoin de son antichrist, à savoir un mec complètement fêlé qui se martyrise le zob à cause de son impuissance et qui détruit des nanas à coups de hâche parce que quand t'es serial killer ta seule façon de prouver ton amour c'est de voir du bon gros rouge couler.
Anyways, dans cette Angleterre de la fin des années 80, on se laisse très vite prendre par ce roman qui vous niquera certainement la chair à coté des ongles, votre paquet de clopes avec une ou deux pensées un peu cauchemardesques en bonus.
Si David Peace le dit c'est que c'est bon vous pouvez y aller, la traduction se défend tellement bien que pendant un moment j'ai cru que Robin Cook avait écrit en français t'sais.
Donc tu peux y aller canard, c'est pas grave de rattraper le retard (surtout en polar).
(on devrait me payer à la rime foireuse une fois pour voir, juste par insolence)
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Créée
le 3 juin 2020
Critique lue 399 fois
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le 8 juil. 2010
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Peut-être qu'il s'agit d'"un livre qui a profondément marqué le genre" (4ème de couverture) par son côté dégueulasse. ettons que ce soit un choix de descriptions crues et qu'il suffirait de ne pas...
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le 15 mai 2024
Le truc avec Robin Cook c'est que quand t'en as jamais lu, t'as un peu l'impression de débarquer dans un monde en disant "eh les gars ça vous dit quelque chose : le Parrain de...
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le 3 juin 2020
Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans er par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...
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le 23 sept. 2021
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Hm. Je suis un brin emmerdé minou. Tu vois y'a tous les ingrédients pour que ce livre suscite une petite curiosité ; des voyages dans le temps, un café, l'histoire de quatre femmes qui vont profiter...
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le 11 oct. 2021
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6
Ce titre est un petit leurre. On met du temps à s'en rendre compte parce que l'histoire commence belle et bien sur le changement de régime de Yonghye, régime qu'elle suit comme une évidence depuis...
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le 14 mars 2021
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