Encore un truc sur la seconde guerre mondiale... originalité du bousin, cette fois on suit l'histoire d'un type dont le père aurait collaboré pendant la guerre (voire même beaucoup plus que simplement collaboré) et on mixe le tout avec le procès de Klaus Barbie qui est raconté de manière assez détaillée (il me semble que l'auteur a pas mal écrit par ailleurs sur le sujet, ça aide).
Le souci du bouquin c'est que je m'en fous totalement, je m'en fous du narrateur, bienpensant au possible qui est là à répéter les mêmes poncifs éculés sans jamais que ça aille beaucoup plus loin... et son père, qui est donc assez trouble, qui semble mentir à tout le monde, ben finalement sa relation avec son fils semble juste redondante, on a compris au bout de 20 pages, pas la peine de tartiner pendant 200 pages la même chose... Mais surtout vu qu'il est plus ambiguë, ben il semble plus humain et limite plus attachant...
Je dis "limite", parce que tout ça est quand même assez mal écrit, assez mal raconté et que je n'ai jamais rien eu à foutre de tout ce bordel parce que l'auteur croit qu'il suffit de parler de relation père/fils pour que ça y est, ça soit universel, ça parle à tout le monde et réveiller chez le lecteur je ne sais pas que impensé freudien...
Je ne comprends pas l'incapacité des auteurs de la sélection du Goncourt à donner de la consistance à leurs personnages, ils n'existent juste pas (et que ça soit adapté de leur vraie vie ou non).
C'est un texte bien sage, bien gentil, qui ne froissera personne, tout ce qu'il y a de plus inintéressant...