Diable rouge par Olivier Bihl
Polar efficace par son mélange de genre ; violence (un peu), suspense (un doigt également), un zeste de rebondissements et beaucoup d'humour.
Duo efficace que celui d'Hap et de Leonard, se considérant comme deux frères, agissant soit en simple Robin des Bois (donner une correction à de petites frappes qui ont dépouillé une petite vieille) comme en véritable enquêteurs - limiers lorsque Marvin, le détective les employant leur fait rencontrer une nouvelle cliente n'ayant jamais eu les réponses aux meurtres de son fils et de sa compagne par les voies policières classiques.
Mettant alors toute leur intelligence et leur sens de l'observation au service de cette nouvelle enquête, ce n'est plus un tueur ou un groupe plus ou moins sataniste qu'ils vont découvrir mais une sérial killer..... Plongée à la base sur un fait divers sordide pour enchaîner sur une destruction massive des collatéraux, tout cela est complété par le quatuor formé par Marvin, Leonard, Hap et sa compagne Brett échangeant idées et postures souvent comiques.
Entre dialogues décapant, anecdotes, confrontations avec les vieux fantômes des aventures précédentes, cela défouraille dur et la truculence, le rythme marqué par des chapitres courts et ciselés, on ne s'ennuie pas un instant. On verrait assez bien ce livre à l'écran traité par Quentin Tarentino....
Un bon polar "gris clair" pour une lecture d'été par exemple.