Bleu presque transparent par Iggy
Moko, Reiko, Okinawa, Kazuo, Kei, Yoshiyama, Ryû.. J'avoue qu'on se perd un peu au début. Les personnages sont balancés à la volée, on est directement transporté dans leur univers. Un peu comme si nous aussi, on faisait parti de cette bande de jeunes japonais constamment défoncés. On arrive cependant à avancer au fil des chapitres, grâce à un fil plus ou moins conducteur. & on ne le regrette pas. On vit les soirées orgiaques, les analyses d'un Ryû lointain mais présent. On arrive même à ressentir son mal être dans ses mauvaises descentes.
La fin est cataclysmique, à interpréter à sa façon, mais belle malgré tout. & lorsqu'on se dit que l'auteur exprime juste ses excès de jeunesse, la lettre écrite à Lili exprime tout à fait le contraire: quand on en achève la lecture, on est nostalgie et réalité.
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