Si tu pensais que les histoires d’amour impossibles, c’était juste Roméo et Juliette, Racine débarque avec Bérénice pour te prouver que le chagrin d’amour, c’est encore plus violent quand t’es empereur de Rome et que la politique te force à larguer ta meuf.
L’histoire ? Titus aime Bérénice, Bérénice aime Titus. Mais problème : Titus doit devenir empereur, et les Romains sont en mode "un empereur ne doit pas s’amouracher d’une reine étrangère". Du coup, il doit choisir entre son trône et son love story. Petit spoiler : ça sent pas la comédie romantique.
Le gros point fort ? C’est du Racine en pleine forme. Les vers sont ciselés, les émotions sont déchirantes, et chaque personnage est pris au piège d’un destin cruel où l’amour est sacrifié sur l’autel du pouvoir. C’est intense, c’est noble, et c’est du drama à l’état pur.
Le hic ? On est sur du 100% lamentations. Bérénice souffre, Titus souffre, tout le monde souffre. Si t’espérais de l’action ou un rebondissement de dernière minute, e ton chemin : ici, c’est que du "je t’aime mais on ne peut pas être ensemble" en alexandrins.
Bref, Bérénice, c’est une tragédie amoureuse où personne ne meurt, mais où tout le monde finit en miettes émotionnelles. À lire si tu veux du chagrin d’amour version grandiose, ou si tu veux comprendre pourquoi, depuis toujours, les histoires d’amour finissent mal en général.