Am Stram Gram est un bon page turner ; il ne s’embarrasse pas du superflu.
Ici, pas de longues introductions, d’explications interminables ni de psychologie fouillée des personnes enlevées (dommage).
La seule personnalité creusée est le commandant Helen Grace, qui n’est pas contre un petit coup de fouet de temps en temps pour apaiser sa conscience et raviver ses cicatrices.
Pour la première fois de sa carrière, Helen se retrouve face à un serial killer, un grand. Qui demande un investissement total. Qui ne commet pas d’erreur. Un vicieux. Ça lui plaît à Helen, ce genre de défis ! Jusqu’à ce qu’une piste se profile et la relie aux victimes. La tension psychologique monte d’un cran et la course contre la montre s’intensifie en même temps que les pages défilent sous nos yeux. Ça va très vite, et cette tension est agréable quand on aime le genre. Ça va tellement vite que la conclusion tombe brutalement. Un peu trop. Arldige ne nous laisse pas digérer son histoire, on est en état de choc, comme Helen. Une suite ?