Il s'agit du premier livre de la collection Les Contes Interdits que je lis. Aussi, ne suis-je pas dans la comparaison avec les autres ouvrages qui composent cet univers des histoires revisitées.
Globalement, j'ai apprécié la facilité de lecture : le style est simple, droit au but et on ne perd pas de temps dans les détails inutiles. C'est là l'une des forces de ce livre : il se lit vite.
L'histoire en elle-même m'a en revanche un peu déçu : je m'attendais à une revisite et non pas à une histoire complètement différente. é ce point, on arrive facilement à entrer dans l'histoire d'un pauvre poivrot en fin de course.
L'originalité réside dans les personnages plutôt bien traités pour lesquels nous n'avons aucun attachement du début à la fin du livre. C'est là que j'ai ressenti une frustration. Tous les gars et les filles décrits dans le livre ne sont globalement que des personnes dont nous n'envierons jamais la position. On les regarde donc vivre leurs aventures sans émotion.
La scène du viol est vraiment tirée par les cheveux par rapport au caractère exposé d'Ali. J'ai senti une perte de crédibilité du récit avec cette décision. Néanmoins, étant donné que c'est l'élément déclencheur du reste de l'histoire, il fallait bien trouver quelque chose. Je n'ai pas aimé la manière dont cette scène arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe. C'est ce qui justifie ma note
Le roman est violent et la pastille -18 est bienvenue.
Au final, ce premier livre, même s'il n'est pas déplaisant, ne m'a pas motivé plus que cela à poursuivre cette collection. Néanmoins, étant donné que je ne suis pas de ceux qui goute et dise qu'ils n'aiment pas, je vais retenter l'expérience avec une autre œuvre de l'éditeur afin de me faire une idée.
Et puis, quel plaisir d'arriver devant les portes coulissantes de la librairie en murmurant 'Sésame, ouvre-toi"...