Dans ce second tome (nous somme dans une trilogie), nous atteignons l'apogée de l'aventure. Le Don joue au maximum, amenant suspense, humour, émotions. Le sort se fait cruellement ironique pour Wil, et il est difficile de se séparer de lui (d'ailleurs, je n'y suis pas arrivé). L'intrigue gagne en épaisseur au niveau politique, sans atteindre des sommets de subtilité, les sentiments esquivent habilement le piège de l'eau de rose, et surtout, surtout : ce qui est perdu l'est vraiment.
Vous êtes autorisés à pleurer les morts, personne ne viendra les sauver. Pas de rebondissement à deux balles, pas de fausse note façon "surprise, en fait, gété en vacanses ché 1 cousin lol, jsui pa mor !".
Du coup, l'intensité est au maximum, et malgré tout, on ne peut s'empêcher de sourire, et de rire parfois des malheurs du héros.
Seul bémol pour cette oeuvre qui sinon tapait le 10/10 selon moi : le coup du pouvoir magique totalement prévisible et attendu mais aussi parfaitement inexpliqué qui sépare d'un coup le héros de sa compagnie. Mince alors ! Zut de flute !
Mais bon, un de mes coups de coeurs des derniers mois quand même !