Ce court roman est un croisement étonnant. Il emprunte le chemin de l’essai littéraire, de confronter la poésie de Baudelaire à notre époque. Il prend les airs de la mode des zombies par des descriptions précises d’un corps en pleine décomposition. Mais derrière ces faux-semblants, Eric Chauvier interroge des figures de la rue. Il place Baudelaire dans le rôle d’un citoyen, homme arpentant l’asphalte et observant le monde, la société. Face à lui, des ants, qui le rejettent, sans prêter attention. Eric Chauvier va plus loin que de prouver la pertinence de la poésie de Baudelaire. Il s’intéresse à cette société, la nôtre (et son propos sera peut-être d’actualité longtemps), qui ne voit pas les poètes. L’auteur tente de comprendre les rouages d’une certaine poésie...
Pour en savoir plus, lisez ma critique sur mon blog Le Tourneur de pages https://tourneurdepages.wordpress.com/2019/01/18/le-revenant/