Un chef-d'oeuvre
Premier tome d'une oeuvre magistrale d'une grande auteure (comme on dit aujourd'hui même si cela sonne mal à mes oreilles sans doute éistes) à la fois littéraire et historique (un travail...
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le 9 nov. 2013
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Mais quel pied !
Des années, que dis-je, des décennies que j'attendais de découvrir une telle saga pour m'immerger réellement dans l'histoire antique ! Et, ça y est, j'ai déniché le Graal, ma pépite 2025 qui va m'occuper une bonne partie de l'année. Onze tomes au total pour une somme approximative de 10 000 pages. Je viens d'achever le premier volet et j'ai déjà commandé les dix suivants tant j'ai été rapidement et facilement emportée par le souffle romanesque de cette grande fresque qui débute sous la République romaine, au IIème siècle avant J-C., sous le consulat de Caius Marius.
Je connaissais Colleen McCullough comme autrice romantique ("Tim", "Les oiseaux se cachent pour mourir") et je l'ai découverte autrice ionnée par la Rome antique. En fait, elle a consacré une très grande partie de sa vie à se documenter sur la période qui fut son grand dada. Avec la colossale saga des "Maîtres de Rome", elle transmet aux lecteurs, comme une généreuse offrande, la restitution de ses connaissances sous forme romancée et c'est un succès. Non seulement, le style est aisé et fluide (ce qui est une gageure étant donnée la complexité des noms romains et des arcanes de la politique républicaine) mais le rythme est bien soutenu. Le récit est très accessible et l'immersion est totale, addictive.
J'ai tellement grincé des dents à la lecture poussive de romans traitant de la période dans une succession d'anachronismes et de dialogues sonnant faux (#KateQuinn) que ça a été un vrai bonheur de me plonger dans "Les Maîtres de Rome" aux côtés de Caius Marius et de Sylla.
L'aspect documentaire du récit qui nous apprend beaucoup de choses sur la vie quotidienne des Romains, sur leur politique, leurs guerres et leur conquêtes, mais aussi sur leur mentalité et leur spiritualité, est parfaitement équilibré avec l'action en elle-même, très mouvementée. Malgré les 900 pages de ce premier tome, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j'ai grande hâte de commencer le second tome.
Lorsque j'étais étudiante en histoire, je m'ennuyais ferme pendant les cours sur l'Antiquité, n'arrivant pas à m'intéresser aux moignons de colonnes et autres tessons de mosaïque, alors que j'avais un réel intérêt pour la période. Colleen McCullough a en quelque sorte exaucé un vœu qui sommeillait en moi depuis bien longtemps.
Coup de cœur impérial pour "Les Maîtres de Rome" que J'ai Lu a récemment republié dans une collection poche aux couvertures colorées et attractives.
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le 9 nov. 2013
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