Englebert des collines par amarie
" en tout cas j'évite le pessimisme parce que sinon je commettrais des fautes qui me freineraient ", Voilà la façon de penser d'Englebert, rescapé du génocide tutsi au Rwanda.
Englebert raconte son histoire à Jean Hatzfeld parce ce qu'il lui offre une Primus, il accepte de raconter la mort de ses frères, de sa sœur, le bruit des machettes, les jours és à se cacher dans les marais.
Il raconte avec ses mots, sans détails morbides parce qu'il pense que ça ne sert à rien, parce que le é doit rester le é et que de ressasser ne servirait à rien, parce que tout le monde sait, tout le monde a vu les images, le génocide lui a bien assez pris il ne lui volera pas son présent.
Englebert est définitivement optimiste, il se promène toute la journée, il cause avec qui lui offre à boire, il sourit, il évite les ennuis, prend ce qu'on lui donne et repart.
Il se dit solitaire, marche tout le temps, peut être pour éviter que les souvenirs le rattrape et quand il est fatigué il dort, d'un sommeil qu'il souhaite sans images, paisible comme la vie qu'il tente de mener.
Englebert aime boire certe, il s'emporte un peu parfois, mais on ne peut que l'aimer, il est intelligent mais la vie l'a "gommé", il n'attend rien, le temps e et il ne demande rien de plus sauf peut être une bière de temps en temps pour être certain de noyer ses souvenirs.