84, Charing Cross Road par Scarlett

Un fantasme qui se réalise : on lance une bouteille à la mer, qui contient une lettre, quelqu'un la trouve et de complet inconnu devient un ami.

Helene Hanff publie dans ce recueil les lettres qu'elle a échangées des années durant avec des libraires anglais (elle est américaine), inconnus d'abord puis de plus en plus proches.
De son côté, elle est fauchée, excentrique, rentre-dedans. Les employés de la librairie du 84, Charing Cross Road sont d'abord très distingués, polis et ponctuels, puis ils se détendent peu à peu, se confient et s'entichent de cette cliente par correspondance.

J'aime voir la relation évoluer entre les correspondants au fil des lettres (dans le fond comme dans la forme), l'intérêt de chacun pour les autres se développer, le tout sur fond de littérature anglaise (et la ion de H. Hanff à ce sujet donne envie de s'y mettre !) et de tracas domestiques.

Un petit livre qui met de bonne humeur, qui donne envie de se remettre aux lettres et d'aimer son voisin.

8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Lus ou relus - 2011

Créée

le 27 févr. 2011

Critique lue 325 fois

2 j'aime

Scarlett

Écrit par

Critique lue 325 fois

2

D'autres avis sur 84, Charing Cross Road

Critique de 84, Charing Cross Road par dodie

Court récit épistolaire, cet ouvrage se lit rapidement. Il s'agit de la correspondance réelle que Hélène Hanff, auteur et scénariste américaine vivant à New-York, a entretenu pendant une vingtaine...

Par

le 25 juil. 2017

2 j'aime

Critique de 84, Charing Cross Road par Scarlett

Un fantasme qui se réalise : on lance une bouteille à la mer, qui contient une lettre, quelqu'un la trouve et de complet inconnu devient un ami. Helene Hanff publie dans ce recueil les lettres...

Par

le 27 févr. 2011

2 j'aime

Du même critique

Critique de Le Seigneur des anneaux - Intégrale par Scarlett

Je ne dénigre pas l'immense travail de Tolkien ni son imagination débordante, mais c'est un roman que je voulais lire, pas un guide touristique, ni un arbre généalogique, et encore moins une...

Par

le 3 nov. 2010

44 j'aime

16

Critique de Le Portrait de Dorian Gray par Scarlett

L'émotion de la première lecture ée, Oscar Wilde a tendance à m'agacer à placer ses petits aphorismes partout et à n'importe quelle occasion. Lord Henry pourrait à lui seul remplir un...

Par

le 22 oct. 2010

34 j'aime

1

Critique de Sa Majesté des Mouches par Scarlett

Au postulat que les enfants sont innocents et que le mal vient définitivement des adultes, William Golding répond cet ouvrage. Sur une île déserte au milieu de l'océan s'écrase un avion rempli de...

Par

le 3 nov. 2010

30 j'aime