Thomas, c'est un peu le pote que t'as envie d'avoir quand tu fais une grosse soirée pizza rétroprojo pétard whisky pour te faire une compil de nanards et discuter philo de film de série Z. Sauf que comme on a jamais fait ça ensemble, il a réitéré le succès mérité de 50 Cents (le livre pas le chanteur) en écrivant son 2e roman, encore plus cinglé que le précédent.
Rendant hommage à la culture du genre (World War Z, Shaun of the Dead, Guide de survie en territoire zombie, Apocalypse Now, Une Nuit en Enfer et je m'arrête là pour vous laisser découvrir les autres clins d’œil), tout en incluant des célébrités qu'on prend plaisir à voir se faire massacrer, 100 000 canards par un doux soir d'orage est un pur chef d’œuvre, dément, psychédélique et riche en blagues aussi vaseuses que le slip d'Howard (le canard, cqfd).
Dans un bled paumé d'Angleterre (Merrywaters), un festival de musique se prépare. Malheureusement, le site sur lequel l'évènement se déroule tient aussi lieu de refuge de canards qui en ont vu des vertes et des pas mûres (massacrés par des renards, pluies acides dues à la pollution et qui vont nettement modifier les palmipèdes génétiquement...).
Une invasion de canards zombies ? si si c'est possible.
Mec, j'ai qu'une envie c'est qu'un jour Rob Zombie ou John Carpenter se mettent à lire un de tes bouquins pour pouvoir l'adapter après et si jamais ces deux gros cons font mine de rien, dès que je suis riche j'inonde les salles avec ces deux titres dignes d'un Grindhouse.