Tu m'as déçu en 2010

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Si la dernière collaboration Sandler/Dugan avait débouché sur un véritable bijou, "Rien que pour vos cheveux", on est ici en présence d'une comédie américaine pure et dure. Si quelques scènes nous arrachent un sourire, l'ensemble est vraiment très moyen, pour ne pas dire plus. L'humour est gras, très gras, trop gras et pour rajouter une couche, on a le droit à des leçons de morale affligeantes.

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Mon Dieu mais ce truc est presque aussi affligeant que le "15h17".

Si quelqu'un aime ou connait un tant soit peu le rugby, ou même plus largement les sports collectifs, et est un peu au courant de la façon dont s'est déroulée cette Coupe du Monde en Afrique du Sud, il ne peut ni adhérer une seconde à ce que nous raconte Eastwood, et encore moins à la façon dont il le raconte.

Rien ne fonctionne, ni l'aspect historique qui dégouline de "bisounourserie", ni les acteurs (Matt Damon en François Pienaar motivant ses troupes à la mi-temps, il faut le voir pour le croire.), et cerise sur le gâteau, le traitement du sport en lui-même qui en plus prend une part très importante du récit.

Difficile de reprocher au Clint de foirer les scènes de match, au sens technique du terme, très très rares sont les films qui parviennent à donner un semblant de véracité à ce niveau, mais on sent juste qu'il ne connait strictement rien à l'esprit du rugby, psychologiquement et émotionnellement parlant.

Un naufrage tout simplement.

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Techniquement à se damner mais où est le film ?

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Un film généreux mais excessif, glissant trop souvent dans le pathos. Dommage car les acteurs, Kim Rossi Stuart en tête, sont excellents.

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Un film un peu trop "Dossiers de l'écran" sur le refus de la maternité, mais également un film très "allemand". Un peu rugueux et monotone à mon goût.

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C'est plus de mon âge...

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Même si je salue l'ambition de ce film, je ne suis pas parvenu à me laisser absorber.

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"A bout de course" oui... Si Fred Cavayé avait signé un premier polar, "Pour elle", en tout point remarquable, grâce à un mélange formidable d'action et de psychologie, il choisit ici, de manière quasi conceptuelle, de ne tirer parti que de l'action, faisant la part belle à une efficacité présumée. Beaucoup semble avoir été impressionnés, j'ai personnellement plutôt été épuisé...

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Quand les protagonistes d'une comédie pour ados américaine parlent de Truffaut, Ozu, Gainsbourg, quand Michael Cera campe le personnage principal, quand une séquence d'animation follement imaginative vient nous cueillir au bout de cinq minutes, on a de quoi être plein d'espoir et même un peu exigeant.

Malheureusement, tout cela s'évapore petit à petit et n'accouche finalement que d'une petite comédie plutôt sympathique, rien de plus.

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La déception après la réussite "Requiem"