Cinémensuel - Avril 2025

Annotation :

Banger raconte l'histoire de DJs qui évoluent dans l'univers des clubs et de la musique électro. Le film jongle entre satire et polar, abordant plusieurs thèmes tels que l'illusion, la réalité et les relations humaines. Les interactions entre les personnages mettent en lumière les amitiés, les rivalités et les désirs qui les animent. L'enquête policière explore comment les apparences peuvent être trompeuses dans le monde de la nuit. Pour autant les scènes de club, bien que visuellement attrayantes, manquent parfois de vitalité et de réalisme, donnant une impression trop mise en scène. Le rythme plat, loin du BPM promis n'arrange pas les choses. Niveau scénario, on voit tout venir à des kilomètres à la ronde, c'est vu et revu, puis le film déroule son fil, sans une once d'originalité. C'est dommage, car le film bénéficie d'un très bon casting, avec des acteurs tels que Vincent Cassel, Laura Felpin, et Mister V en tête de proue. Les performances sont correctes, mais le reste ne suit pas. Le film tente de capturer l'essence de la culture électro à travers une comédie et une enquête policière ; bien qu'il arrive à vous garder focus jusqu'à la fin, il peine à offrir une expérience vraiment captivante et percutante. Pas ouf.

04/10

Annotation :

Lads suit la vie d'un jeune en conditionnelle, qui trouve une place comme jockey. Le film met en lumière l'amour du protagoniste pour l'équitation et les défis qu'il doit surmonter. Les réalités du monde équestre sont également au centre du récit, entre coups bas, petits arrangements et dopage, le film dépeint une image réaliste et parfois sombre de la compétition. Les interactions entre les personnages, qu'il s'agisse de rivalités ou d'amitiés, sont également au cœur de l'histoire, ajoutant une dimension émotionnelle. Concernant la réalisation, notamment des courses hippiques, je ne sais pas si ces dernières sont particulièrement réussies ou non, car je ne suit pas un amoureux de ce sport et n'en ai jamais réellement vu. Sinon, il est vrai que le film réussit à capturer l'essence du monde équestre tout en explorant des thèmes de ion, de compétition et de relations humaines, mais il survole la plus part de ses sujet et la fin du long-métrage aurait mérité d'être davantage développée, laissant une impression de dénouement un peu bâclé.

04/10

Annotation :

The Grill plonge le spectateur dans l'univers d'un restaurant où les tensions et les dynamiques humaines se mêlent à la cuisine. Pour cela on suit un personnage antipathique lors d'une journée de travail où rien ne va se er comme prévu. Le film met en lumière les défis du secteur de la restauration, où la ion pour la cuisine se heurte à des réalités difficiles, comme le stress et les attentes élevées. Il met également en lumière que les relations humaines ne sont pas toujours faciles dans ce milieu, les interactions entre le personnel de cuisine et les serveurs révèlent des rivalités, des amitiés et des conflits, créant une atmosphère à la fois tendue et où l'humour est très pressant, afin de décompresser. La réalisation est se distingue par ses plans séquences, offrant une immersion totale dans le chaos de la cuisine, créant une atmosphère théâtrale. Les acteurs son convaincants, même si ça part un peu dans tous les sens par moments. Le film est une allégorie de l'Amérique contemporaine, explorant les luttes et les aspirations des travailleurs dans un environnement exigeant, mais cela ne suffit à le rendre vraiment intéressant à mes yeux. Entre son personnage principal antipathique et sa fin qui finie en eau de boudin, je n'ai pas réussi à accrocher à la proposition.

04/10

Annotation :

Fanon retrace la vie et le combat de Frantz Fanon, un psychiatre français originaire de la Martinique, intellectuel et militant anticolonialiste. Le film met en lumière les efforts de Fanon pour libérer l'Algérie du colonialisme français, soulignant son engagement. Il explore les questions d'identité et de culture dans le contexte de la décolonisation, offrant une réflexion profonde sur l'impact du colonialisme. En tant que psychiatre, Fanon aborde également les effets psychologiques du colonialisme sur les individus et les sociétés. Malgré que l'on voit peu la ville ou les bâtiment qui la constitue, la reconstitution historique est réussie. Le film brille plus par son scénario que sa mise en scène, même si cette dernière est loin d'être mauvaise. Le film est bien rythmé, ce qui maintient l'intérêt du spectateur tout au long de l'intrigue. Les acteurs font le job, sans qu'un ou qu'une ne se dégage particulièrement, même si Alexandre Bouyer incarne avec brio la complexité de Fanon, malgré que ce soit son premier rôle d'envergure. Le film explore des thèmes profonds liés à la lutte anticoloniale et à l'identité, tout en capturant l'essence du combat de Fanon et son impact sur la pensée anticolonialiste. Ce qui vous donnera très certainement envie de lire ses écrits, si ce n'est déjà fait.

07/10

Annotation :

L'histoire suit les aventures d'un personnage naïf et attachant, incarné par Hakim Jemili, qui se lance dans un voyage inspiré par le célèbre guide de voyage, Le Routard. La comédie repose sur des situations cocasses et des personnages hauts en couleur, qui peuvent faire penser à l'esprit de la bande-dessinée. Les interactions entre les personnages soulignent l'importance des liens humains lors des voyages. Les paysages de Marrakech sont magnifiquement capturés, ajoutant une dimension visuelle agréable à l'histoire. La mise en scène est rythmée, ce qui permet de maintenir l'intérêt du spectateur tout au long de l'intrigue, même si cette dernière ne vole pas très haut, on ne va pas se mentir. Les acteurs font le taff, sans qu'un ou une ne ressorte particulièrement du lot. Une comédie légère qui, bien qu'elle ne révolutionne pas le genre, offre un moment de divertissement agréable, à travers une aventure feel-good. Sympa.

06/10

Annotation :

The Amateur suit un chef analyste de la CIA qui se retrouve plongé dans un monde d'action et de complots. Le scénario est cousu de fil blanc, le spectateur n'est pas surprit un instant, si ce n'est par les incohérences qui le ponctue. Alors qu'on devrait être maintenue en haleine par un rythme soutenu, avec des moments de tension et de suspense, que nenni, au lieu de ça, notre apprenti agent de terrain, devient un MacGyver des temps modernes, à qui tout sourit. On ne sent pas que la situation est difficile pour le personnage principale, ce qui fait qu'on perd en intérêt, et ce n'est pas la réalisation ou le jeu des acteurs qui va nous rattraper. Un film loin d'être ionnant et réussit dans son genre, c'est dommage car le scénario avait du potentiel, mais malheureusement ils ont mit en image ce qui paraît être une version de travail et non un scénario aboutit.

04/10

Annotation :

Un film qui aborde avec subtilité et sensibilité des thèmes comme la parentalité et les traumatismes liés à l'enfance. La réalisatrice Baya Kasmi nous plonge dans l'univers de Mikado et Laetitia, un couple qui vit sur la route avec leurs deux enfants. Leur vie prend un tournant inattendu lorsqu'une panne de moteur les oblige à s'installer temporairement chez Vincent, un enseignant vivant seul avec sa fille. Le film dépeint la vie nomade de Mikado et Laetitia, mettant en lumière les défis et les joies d'une existence en mouvement, surtout lorsque cette dernière se fait accompagnée d'enfants. Forcément cette rencontre avec un professeur va quelque peu chamboulé leur quotidien, et notamment celui de leur fille aînée, Nuage, qui a soif d'apprendre et de se faire des ami(e)s. Il est également question du traumatisme du père, Mikado, qui a subit des agressions sexuelles lors de ses placements par la DDASS. Ce dernier est prêt à tout pour que ses enfants n'aient jamais à vivre cela, c'est une des raisons de leur façon de vivre. Le thème de la protection parentale est central et soulève des questions sur les limites que l'on est prêt à franchir pour ses enfants. Baya Kasmi réussit à mélanger des éléments de comédie et de drame, créant une atmosphère à la fois légère et profonde. Le film aborde des sujets sérieux sans jamais tomber dans le pathos excessif, ne vous inquiétez pas. Les performances des acteurs sont touchantes et crédibles, permettant au public de s'identifier facilement à leurs luttes et à leurs espoirs. Le film traite des sujets délicats avec finesse, puis résonne particulièrement dans le contexte actuel, où les questions de famille et de protection des enfants sont plus pertinentes que jamais (affaire Bétharram).

07/10

Annotation :

Adaptation cinématographique du roman "D'où viens-tu, berger ?" de Mathyas Lefebure paru en 2006. Cette dernière se distingue par son approche réaliste et son exploration des thèmes de la quête de sens et de la connexion à la nature. On suit l'histoire de deux jeunes gens qui, en quête de leur identité et de leur place dans le monde, se retrouvent dans les alpages français, avec l'idée un peu folle de devenir bergers, du jour au lendemain. Inspiré d'un fait authentique, il met en lumière la vie des bergers, un métier traditionnel souvent méconnu. La mise en scène est d'un un réalisme scrupuleux, intégrant même de vrais bergers dans les rôles principaux. Cela apporte une authenticité et une profondeur à l'histoire. Sophie Deraspe réussit à capturer la beauté des paysages alpins, créant une atmosphère à la fois âpre et sensuelle. Les images sont à la fois poétiques et évocatrices, renforçant l'impact émotionnel du récit. Par contre, bien que les personnages soient bien développés, on pourrait souhaiter une exploration plus approfondie de leurs motivations et de leurs histoires personnelles, surtout que la fin, même si touchante d'une certaine façon, nous laisse un peu sur notre fin. Cependant, c'est une œuvre qui invite à la réflexion sur la nature, le travail et la quête d'identité, tout en montrant les difficultés d'un milieu qui mérite plus de visibilité, donc c'est pas si mal.

06/10

Annotation :

G20 suit l'histoire d'une présidente des États-Unis, interprétée par Viola Davis, qui doit faire face à une prise d'otages lors d'une réunion internationale du G20. Le film explore les défis auxquels un leader est confronté en temps de crise, mettant en lumière la force et la détermination de la présidente des États-Unis, because AMERICA. La tension monte alors que les personnages doivent naviguer dans un environnement dangereux, soulignant les enjeux de la sécurité mondiale. Un groupe terroriste profite de la proposition de la présidente américaine, sur une monnaie virtuelle pour les pays africains, afin de faire croire au monde que c'est pour les ruiner et s'enrichir sur leur dos, qu'il vaut mieux mettre son argent dans les cryptos monnaies qui ne sont contrôlées par personne. Sauf que là, on ne sait par quel miracle, les terroristes contrôlent une crypto, sur laquelle tout le monde se jette, ce qui n'est pas clair et encore moins crédible. Les scènes d'actions ne sont pas terrible, même si ce n'est pas forcément la chorégraphie qui est en jeu, mais plutôt la tension inexistante de la mise en scène. On s'ennuie sur le gros du film, tout est prévisible et déjà vu dans le genre. C'est un film d'action mal écrit, mal réalisé et où le jeu des acteurs est loin de le sauver du désastre.

03/10

Annotation :

La Réparation est un "thriller" romanesque qui explore des thèmes tels que la culpabilité, la filiation et la quête de soi. Le film suit Clara, qui enquête sur la disparition de son père, le célèbre chef Paskal Jankovski, après sa mystérieuse disparition lors d'une partie de chasse, avec son second de cuisine, qui a également disparu. Il est question d'une quête de vérité, savoir ce qu'il sait é lors de cette forêt, où sont é les deux hommes qu'elle aime. Cette recherche devient un voyage introspectif qui l'amène à confronter ses propres démons. Le film aborde la culpabilité qui accompagne la perte et la responsabilité de Clara envers son héritage. Sa lutte pour se reconstruire et trouver sa place dans le monde est au cœur de l'intrigue. La réalisation est assez académique, mais soignée, les acteurs font le job, mais sans grande performance, c'est efficace, mais pas captivant pour autant. C'est un film à voir pour ceux qui apprécient les récits authentiques et émouvants sur la quête de soi et la rédemption.

06/10

Annotation :

Michel Leclerc, revient avec un film qui explore les dynamiques de genre, d'identité et de quête de soi, tout en abordant également la question du féminisme, ainsi que sociale. Si habituellement le réalisateur sait très bien marier ces différents sujets, il faut bien avouer qu'ici, c'est assez maladroit et ça n'est pas toujours du meilleur effet. L'équilibre entre humour et sujets sérieux ne fonctionne pas toujours, ce qui vient quelque peu gâcher certains effets et le film. De plus, en voulant par moment défendre un sujet, le film va l'aborder de manière maladroite, ou via un humour un peu lourdingue, ce qui va avoir un effet contraire, à ce qui est attendu, ce qui est bien malheureux. Pour autant, les acteurs/trices sont bons dans leurs rôles respectifs, même si on a du mal à comprendre le personnage incarné par Julia Piaton, qui est peu approfondi ; alors qu'elle a des réactions que le spectateur aura parfois du mal à comprendre, car même sa situation amoureuse n'a pas était assez installée par le film, heureusement on fini tout de même par comprendre, ce qu'il en est. Bref, un film plein de clichés et de malentendus, dus à une écriture maladroite et un humour assez lourd, ainsi qu'au manque de profondeur dans le traitement des personnages ; dommage car le film traite de sujets d'actualité, en soulevant des questions importantes sur les relations entre hommes et femmes, mais n'arrive pas à trouver le ton juste pour porter son message.

05/10

Annotation :

Adaptation du roman éponyme de l'humoriste et écrivain Mourad Winter, qui adapte lui même son premier roman. Ce film aborde les thèmes de l'amour et des relations avec une touche d'humour et de cynisme, tout en explorant les attentes souvent irréalistes que l'on peut avoir à l'égard de l'amour. Les dialogues sont bien écrits et souvent drôles, apportant une légèreté à des thèmes parfois sérieux. Les échanges entre les personnages sont pleins d'esprit et de vérité. Bien que ce soit une comédie, il sait également aborder des moments d'émotion sans en faire trop, ce qui le rend accessible à un large public. Puis faut dire que la dynamique entre Laura Felpin et Hakim Jemili est particulièrement réussie, apportant une authenticité à leur relation à l'écran, ce qui fait que chacun peut se reconnaître dans ces personnages. Le film se distingue par son montage en flash-back, qui relance constamment l'intérêt du spectateur et permet de découvrir les personnages sous différents angles. Le film offre une expérience agréable, surtout pour ceux qui apprécient les récits sur l'amour, l'amitié et les relations au sens large, car ce dernier capture les complexités des relations modernes avec humour et sensibilité.

07/10

Annotation :

Suite du film d'animation à succès "Ne Zha". il continue d'explorer l'univers fantastique et mythologique de l'enfant-démon et réussi cela à merveille. Beaucoup mieux maitrisé au niveau de l'intrigue, qui place des sous-intrigues et nous a concocté un certains plot-twist, plutôt bon. Les personnages secondaires sont mieux développés, offrant une profondeur supplémentaire à l'intrigue et enrichissant l'univers. Sinon l'équilibre entre les moments comiques et des scènes plus touchantes, rendant l'expérience à la fois divertissante et émotive. Visuellement c'est encore plus impressionnant que dans le premier film, avec des scènes d'action fluides, des effets spéciaux de qualité et un mélange de type d'animation. Une suite plus ambitieuse, qui continue d'explorer des thèmes universels tels que l'identité et l'acceptation. Si vous avez aimé le premier film, celui-ci est meilleur, mais aussi un poil plus exigent.

07/10

Annotation :

Mêlant des éléments autobiographiques à une esthétique froide et dérangeante, le nouveau film de David Cronenberg, nous embarque dans une plongée de son désespoir suite à la perte de sa femme. Il explore les thèmes de la mort, de l'amour et de la perte à travers le prisme de personnages qui naviguent entre la vie et l'au-delà, le présent, le é et des moments hybrides, en dehors du temps. Il est parfois difficile de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, tant le fil est ténu. Cela peut en rebuter certains et je les comprends, pour autant j'étais comme fasciné par cette histoire de laquelle, je n'ai su décrocher, si ce n'est lors de sa conclusion qui est tout sauf évidente. Heureusement que la direction artistique est réussie, avec des choix visuels audacieux et marquants, un jeu à la foi troublant et captivant de la par notamment de l'actrice, Diane Kruger, et que cette interrogation de notre rapport à la technologie et à la mort fonctionne. Une expérience une fois de plus originale, mais qui ne mettra pas tout le monde d'accord, loin de là.

05/10

Annotation :

Ce drame se déroule en Irlande dans les années 1980 et aborde des thèmes poignants liés aux pratiques de l'Église et aux injustices sociales, tout ce qu'on aime finalement. Il aborde des sujets délicats tels que la culpabilité, la rédemption et les abus institutionnels, offrant une critique sociale pertinente. Le scénario dépeint avec finesse les luttes intérieures des personnages, rendant leur combat contre l'injustice d'autant plus poignant. Cillian Murphy livre une performance bouleversante dans le rôle de Bill Furlong, capturant la complexité émotionnelle de son personnage, au é lourd. La direction de Tim Mielants crée une ambiance réaliste et immersive, plongeant le spectateur dans l'Irlande rurale des années 1980 et dans un certains inconfort. Le rythme lent et le sujet lourd, risque d'en rebuter certains, pour autant il serait dommage de er à côté du film pour si peu.

07/10

Annotation :

Énième film du MCU mettant en avant une équipe de personnages souvent considérés comme des anti-héros ou tout simplement des loosers. L'intrigue se démarque en explorant des thèmes de rédemption et de moralité dans un cadre où les frontières entre le bien et le mal sont floues, la plus part des personnages étant plus ou moins des mercenaires. Malheureusement ce qui est aussi bien la force du film, en est également sa faiblesse, car ces personnages font vraiment partie de ceux dont le public n'en a rien à foutre, disons-le. Forcément, on peine à se sentir investit, malgré une réalisation un peu plus réussi qu'à l'habitude. Encore un film peu marquant dans cette phase du MCU qui n'en fini pas de décevoir.

06/10