Un classique de la Wii U
Je ne vais parler que des ajouts de la version Switch puisque j’avais déjà poncé la version Wii U.Dans tous les cas, on est toujours sur un immense classique de la Wii U, une exclue qui n’en est...
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le 20 mai 2025
C'était... bof.
Merci public, bonne journée !
...
Nan vraiment, c'était bof. Voilà.
Je devais pes être dans le mood, j'ai fait Bloodborne pour la première fois il y a un mois et demi, et ça m'a tellement plu que ce qui a suivi (qui pourtant n'était a priori pas de la merde : DK Country Returns et DMC5) m'a semblé bien fade.
Donc n'insistez pas...
...
Bon... OK, je vais le défoncer !
C'est un Xenoblade, j'aime beaucoup Xenomblade. Et je l'attendais de pied ferme celui-là, que les Wii-U-teux n'arrêtent pas de répéter que c'est le meilleur, que blablabla c'est du jamais vu, que blablabla c'est trop beau, etc.
Par où commencer ?
Allez... Xenoblade est une série réputée pour ses environnements gigantesques, bourrés de recoins et de secrets, qui donnent envie d'être explorés juste pour le plaisir de l'exploration. Sur ce point, le jeu ne déçoit pas : c'est grand, c'est tarabiscoté, c'est un plaisir à parcourir, non pardon, c'est PRESQUE un plaisir à parcourir (oui parce qu'il y a une densité de monstres au centimètre carré qui fait qu'on explore avec prudence, beaucoup plus que dans les autres épisodes). Et c'est très joli, ça y a pas à dire !
Maintenant c'est assez inégal. La carte est en un seul tenant (hormis un nouveau continent ajouté dans cette réédition, j'y reviendrai), ce qui est impressionant, mais pris individuellement, les continents ne me donnent pas l'impression d'être particlièrement plus grands que les plus grandes zones de Xéno 2 et 3. Et les continents ne sont pas tous aussi qualis. Primordia, la classique zone initiale (de prairie) est OK, Noctilum (la jungle/forêt) sertait super si on ne déclenchait pas un combat tous les 2 mètres, Oblivia (le désert) est comme son nom l'indique totalement oubliable, Sylvalum (sorte de zone lunaire avec un grand lac, des arbres bizarres et un ton bleu-gris-métal) est splendide (visuellement ma zone préférée) mais tout autant oubliable qu'Oblivia, et Cauldros (zone volcanique) m'en a touché une sans faire bouger l'autre. Le nouveau "continent" de Voltaris offre un condensé de ce que le jeu fait de mieux (et un peu de ce qu'il fait de pire), une bonne façon de clore l'aventure sur les 2 ou 3 heures que vous y erez.
Bref, sur ce point, c'est tout bon, miam miam !
Sur le reste, accrochez-vous parce qu'on va aller gratter le fond des toilettes.
Par où je commence ? Le plus OSEF : la musique. Il y a... une bonne musique dans le jeu. C'est celle de Sylvalum. Voilà. Le reste est soit totalement oubliable (genre toutes les pistes qui accompagnent les cinématiques, les devs avaient tellement conscience du truc que par défaut la musique est quasi-inaudible de toute façon), soit horripilant comme la musique du hub par exemple (qui est une sorte de mixe de rock et de rap, totalement à gerber, j'en ai très vite eu marre, environ 3 minutes, pour un jeu qui m'a pris plus de 80 heures à compléter, faites-le calcul...) ou les musiques de combat, ou un peu tout en fait.
L'histoire... Y en a pas.
Enfin... Si, cette nouvelle édition ajoute un 13e chapitre (en trois actes, donc en fait 3 chapitres) pour enfin tenter de raconter quelque chose, et j'ai été agréablement surpris par cet épilogue inespéré. C'est pas la folie, mais au moins ça dit des trucs, ça développe des personnages, et ça donne une vraie conclusion au jeu (qui se finissait sur un cliffhanger à deux balles dans sa version d'origine). Une question se pose : êtes-vous prêts à jouer 70 heures avant que l'histoire devienne intéressante ?
D'ailleurs, c'est choquant de raconter rien à ce point, mais de l'étaler sur des cinématiques interminables ! Quand l'écran s'assombrit parce que la console pense que tu n'es plus là, que tu bouges un joystick pour rétablir la luminosité, et que tu te dis "attends ça fait combien de temps qu'ils parlent pour ne rien raconter là", et que ça te le fait trois fois en une même cinématique qui n'a pas fait avancer le scénario d'un centimètre, je pense qu'on est en droit de dire qu'il y a un gros problème.
Personnages : rien à sauver (si... peut-être Al, personnage introduit dans le chapitre 13, à la rigueur). J'ai bien aimé le peuple des Ma-non.
Tu aimes l'humour ? Tu aimes qu'on te fasse la même blague en boucle toutes les trois heures ? Alors tu vas aimer ce jeu, qu'est-ce que c'est drôle ce running gag de "on va manger le nopon". Je me marre ! [insérer ici un gif de Lenonardo Di Caprio qui rigole]. Tu es sain d'esprit ? Même la première fois qu'ils font la blague tu ne vas pas rire... Et on s'accroche, parce que c'est la seule blague du jeu...
Le gros gimmick de ce jeu, ce sont les méchas, appelés skells en l'occurrence. Dans Xenoblade il y a toujours eu des méchas, mais c'étaient des trucs de lore, un peu en arrière-plan, ou des mobs, mais on n'en jouait jamais (à la rigueur on en invoquait un ou deux dans des techniques spéciales) dans les 1 et 2, et on pouvait en jouer dans des phases de combat spéciales dans le 3, phases qui n'étaient vraiment pas terribles donc on les délaissait très rapidement. Là, il s'agit d'une mécanique centrale qu'on vous met sous le nez au bout d'une trentaine d'heures, avant de l'agrémenter du vol vers 45 heures.
Déjà je ne partais pas gagnant : j'aime pas les méchas, j'ai jamais aimé ça, les Goldorak et autre Evangelion m'ont toujours ennuyé, donc piloter un skell, ça ne m'excitait pas spécialement, mais s'il le faut, il le faut. Techniquement, ça change l'échelle de l'exploration, de microscopique, on devient de taille acceptable pour ce monde, et on peut donc accéder à des zones auparavant inaccessibles. Par contre (et j'ai tout exploré hein ?!), je n'ai à aucun moment eu d'effet waouh lié à ce changement d'échelle et ces découvertes de nouvelles zones. Et le vol, pour le peu qu'il apporte en matière de découverte, au-delà du confort de pouvoir s'affranchir des obstacles, m'a fortement déçu. Ça se rattrape un peu sur Voltaris, qui est un continent flottant brisé en plein de petites îles, mais ça n'est pas fou non plus.
Côté combat, aïe aïe aïe. Déjà c'est pas fou les combats dans Xenoblade (seul le 2 s'en tire bien, particulièrement son DLC), mais là on touche le fond. Que dire... Un peu d'Histoire.
Pour finir, je trouve dommage que les combats en skell soient si mous du genou, à la fin du jeu, je faisais tous les combats que je pouvais à pied.
Fini en 85 heures. Je vais sortir la cartouche de la console, la remettre dans sa boîte, et ranger la boîte à côté de Xeno 3 et TOTK, jeux auxquels je n'ai aucune envie de rejouer un jour...
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Créée
le 18 avr. 2025
Critique lue 68 fois
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le 20 mai 2025
Quelle claque (aux vues de l'existant sur Switch) : un monde ouvert gigantesque comparable à ceux de Zelda avec un niveau de détail des structures et des paysages plus impressionnants encore ; un...
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le 24 avr. 2025
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le 18 avr. 2025
-Bon les gars, chez Mickey Mouse ils veulent qu'on refasse un truc sur les pingouins, si on accepte ils nous débloquent des fonds pour qu'on puisse s'am un peu. -OK chef, mais on va faire quoi ...
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le 17 févr. 2017
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