Valkyrie Profile était un jeu atypique dès sa sortie en 1999 sur Playstation alors que Squaresoft et Enix n’avaient pas encore fusionné.
Mélangeant jeu de plateforme, rpg d’aventure et séquences dramatiques où l’on suivait la valkyrie Lenneth enrôler ses Einherjars en vue du Ragnarok, Valkyrie Profile a marqué plus d’un esprit. Du côté de la bande son, ses envolées lyriques signées Motoi Sakuraba a également grandement participé au succès du jeu.
En 2006 sortait le 2ème opus Valkyrie Profile : Silmeria sur Playstation 2 avec un age à la 3D honorable mais perdant la part d’émotion de son aîné.
Si l’on e sous silence l’opus « Covenant of the Plume » sorti en 2008 sur Nintendo DS et « Valkyrie Anatomia » sorti sur Ios et Android dans l’indifférence générale, nous arrivons au 3ème opus canonique avec « Valkyrie Elysium » sur Playstation 4 et 5.
Cette fois, point de mystère sur l’origine de l’héroïne qui est d’emblée présentée comme une guerrière née des pouvoirs d’Odin pour pacifier Midgard, le monde des humains.
L’ambiance reprend les codes de la licence : un monde plongé dans les affres de la guerre où règne une misère dans laquelle essaient de se débattre les survivants. Le jeu est tout de même très vide, le contexte dédouanant partiellement cette carence. L’intrigue met un peu de piment en nous confrontant à une ennemie inattendue après 4 heures de jeu.
Les graphismes Ps5 sont en dessous de ce qu’on aurait espéré pour une telle saga sans être pour autant affreux. La musique est discrète mais garde des sonorités semblables aux morceaux de Sakuraba puisque le monsieur est toujours aux manettes sur cet opus.
Ceux qui ont joué aux premiers opus seront heureux de retrouver les Einherjars et leur destins tourmentés, les autres n’y verront qu’un énième jeu sympathique voguant sur la mode des guerriers nordiques. Quant à moi, je me réjouis du fait que Squarenix ait daigné ressusciter cette saga qui le vaut bien.