VICTOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOIRE !!!
Enfin,
enfin mon calvaire se termine et c'est avec une joie non dissimulé que je peux fièrement clamer avoir terminé Vagrant story après des années à le retenter sans ne jamais déer ce foutue esprit du feu.
Ce traumatisme marathonien de n'avoir pu venir à bout d'une épopée considéré comme l'une des plus marquantes du genre J-RPG n'a eu de cesse de me hanter près de 8 ans durant, vous savez cette frustration bien particulière de se dire qu'on est é à côté d'un classique du jv...juste parcque qu'on est trop nul tout simplement.
Vagrant story aura été mon némesis, ce jeu qui ne m'aimais pas, qui me résistait comme aucun autre et je me dis après 40 heures de galères d'un périple partagé entre émerveillement, curiosité et colère que tous ces efforts n'auront pas été vains.
Aussi je ne vais pas revenir en détail sur le battle-system et toutes les subtilités qu'il renferme, d'autres sur ce site l'ont déja bien décortiqué et oui, celui-ci est à la hauteur de sa réputation : il est d'une richesse jamais égalé dans le genre récompensant sans cesse le joueur qui décide s'y investir.
Vagrant story c'est un gameplay ultra profond, un game design inventif avec des donjons parfaitement conçus, une intrigue prenante dans un univers dark fantasy teintés d'occultisme et de surnaturelle mais Vagrant story c'est aussi beaucoup de frustration dù à un rythme d'une lenteur éffarante, à une introduction trop cryptique des mécaniques de jeu, à une vraie lourdeur dans la prise en main ou encore à une ergonomie des menus toute discutables même pour un jeu de l'époque.
A bien des aspects, mon expérience sur vagrant story a été similaire à mon first run de drakengard 1, à savoir un jeu qui laisse un souvenir mémorable dans la mémoire du joueur qui aura accepter de s'y investir corps et âmes en suant sang et eau au cours d'une épopée d'un niveau d'éxigence particulièrement élevé, qui aura pu er l'archaisme certain d'une jouabilité daté
Un voyage éprouvant récompensant sans cesse la persévérance et la témérité du joueur valeureux et motivé qui s'y risque.
Une oeuvre vidéoludique provoquant autant de frustrations que de plaisir mais assurément inoubliable.
Ma note est de 8,5/10
Ce que j'ai aimé
- Le cachet visuel unique de l'univers d'ivalice..
- Un Battle-system en semi-real time complet et parfaitement balanced (n'ayant d'ailleurs pas eu d'équivalent par la suite)
- Un bestiaire extraordinaire et ultra varié (un soin tout particulier est apporté aux dragons et vouivres)
- Des donjons touffus et très agréables à parcourir
- Des énigmes demandant un vrai effort de réflexion tout en restant ludiques et parfaitement logiques dans leurs résolutions
- Une intrigue de polar fantastique mature et complexe servie par des protagonistes adultes et charismatiques
- Des thèmes musicaux parmi les plus marquants du genre
- Une ps1 poussée au maximum de ses capacités techniques (modélisation des persos parfaites, décors ultra détaillé, une exploration sans gros loadings)
- La ville de léamundis, un personnage à part entière
- Un mélange des genres parfaitement cohérent (A-RPG, jeu de rythme D-RPG, jeu d'aventure, plates-formes)
- Une mise en scène prodigieuse pour l'époque, surant celle de bon nombres de J-RPG 32 bits
Ce que je n'ai pas aimé
- Des menus et interfaces tout sauf -friendly
- La nécessité de consulter un guide pour bien comprendre le battle-system (ZERO tutos en jeu !)
- Un challenge ultra relevé pouvant décourager bon nombres de joueurs peu patients (casuals s'abstenir)
- Un final boss cheaté et unfair
- Une montée en puissance du perso extrêmement lente (un stuff potable ça se mérite dans vagrant story)
- la mécanique de risk gauge pas vraiment nécessaire selon moi
- Certaines phases de plates-formes énervantes par leurs imprécisions