On replonge avec plaisir.
Noter A Link Between Worlds peut s'avérer compliqué. D'un coté, il y a la joie de retrouver un univers si marquant dans notre vécu vidéoludique et de l'autre la perplexité face à une suite assez peu inventive, comptant sur la nostalgie pour faire er le tout comme une lettre à la poste.
A Link Between World représente un peu le mal-être de Nintendo actuellement, se posant (à juste titre) de sérieuses questions existentielles sur son avenir. Incapable d'aller de l'avant, d'évoluer, la firme se réfugie dans son glorieux é en servant aux joueurs une friandise de qualité (datée de 20 ans tout de même!), tout en modifiant quelques ingrédients mineurs pour ne pas dénaturer son goût d'origine. Faut-il apprécier ou condamner? Le jeu étant excellent, il m'est impossible d'y coller une mauvaise note. Si les mécanismes sont inchangés et fonctionnent toujours aussi bien, on salue l'idée de la compétence graffiti. Le gameplay s'en trouve approfondi et l'avancée non linéaire entre les 2 mondes font grandement cogiter. J'avoue avoir eu quelques difficultés pour atteindre l'entrée de certains temples et j'ai bouclé ce titre en 32h. Pas bien difficile pour les habitués de la saga, il faut reconnaitre que cette suite fait chaud au coeur malgré une intrigue bien désuète.