Posons les bases : je n’ai jamais joué au jeu original, ni à aucun autre épisode de la série Silent Hill.
Je découvre donc la saga avec ce remake sur PS5, même si je connais déjà quelques éléments, notamment que le jeu mise beaucoup sur l’horreur psychologique.
J’ai vraiment compris ce qu’est le Survival Horror grâce à ce titre. Les munitions et les soins sont toujours en quantité extrêmement limitée, ce qui crée une tension permanente qui ne nous quitte quasiment jamais tout au long du jeu. L’ambiance contribue également fortement à instaurer cette tension constante. C’est une atmosphère oppressante, capable de provoquer une crise cardiaque à chaque bruit de pas ou au moindre son émis par la radio (qui se déclenche lorsqu’un ennemi est à proximité).
Mais l’élément le plus bluffant, selon moi, c’est le level design des différentes zones traversées. Celles-ci sont parfaitement agencées : ni trop grandes, ni trop petites, et elles nous incitent constamment à l’exploration. C’est un réel plaisir de déambuler dans ces environnements si bien construits (avec en prime des graphismes vraiment superbes), à tenter de dénicher chaque secret, de récupérer chaque amélioration, et de résoudre les différentes énigmes pour progresser.
Avec tous ces éléments, on a affaire à un Survival Horror extrêmement bien construit, dans lequel le joueur prend un réel plaisir à avancer.
Cependant, il reste un dernier point à aborder, un point qui fait er ce jeu d’un excellent survival à un chef-d’œuvre légendaire du jeu vidéo : je parle bien sûr du scénario.
Pas d’inquiétude, je ne vais rien spoiler et je resterai très vague. Mais sachez que les thématiques abordées sont d’une maturité bluffante, et je ne pensais pas qu’un jeu vidéo pouvait explorer des sujets aussi profonds. C’est simple : il y a un avant et un après Silent Hill 2.
Ce jeu fait partie des très grandes œuvres marquantes du média, capables de vous transformer à jamais.