Si c’est trop dur, t’es trop mou

Une excellente surprise, que je n’attendais pas du tout. Le rythme effréné demande un certain temps d’adaptation, mais peu importe puisque cela en vaut largement la chandelle. Sorte de mixture de « Metroïd », « Castlevania » et « Dark souls », on n’atteint pas vraiment des sommets d’originalité, la petite faiblesse du « soft ». Mais ses temps de développement très longs plaident en sa faveur car tout y est nickel. Traduisez, un gameplay soigné aux petits oignons, un moteur procédural de niveaux parfaitement au point et pas mal d’armes, de pouvoirs à débloquer.
Je le recommande cependant aux joueurs chevronnés pour sa difficulté exigeante de tous les instants.
Comme tous les « rogue-lite », il punit le joueur d’une mort permanente qui oblige à recommencer du début. Ajoutez à cela, des potions de santé limitées, des ennemis bien vicieux qui tapent dur et la sagesse du moine bouddhiste s’imposera rapidement comme votre nouveau crédo. Sous peine d’exploser inexorablement votre nouvelle télé 4K à grands coups de manette.

Blague à part, remarquable travail de Motion-Twin, qui s’inscrit durablement au panthéon du jeu indépendant avec cette remarquable synthèse du « hardcore gaming ».