Dark souls II - Scholar of the first sin : Nous plongeons dans un portail vers le royaume de Drangleic, un royaume ancien, porteur d'une malédiction qui fait perdre leur identités, leurs souvenirs et leur humanité à ses habitants qui deviennent des carcasses dénuées de raison.
Nous sommes une âme damnée, porteuse de cette malédiction, mais dont le but est de libérer le royaume de cette dernière. Quatre grands seigneurs à tuer pour récupérer leurs âmes, puis partir à la recherche du roi Vendrick, clé du salut du royaume.
Comme souvent chez From Software, l'histoire est cryptique, minimaliste au départ, fragmentée aux quatre coins du monde, racontée par les légendes qui entourent les objets, narrée par les personnages rencontrés.
On reste sur le même schéma que pour le premier Dark souls : la création du personnage permet de l'orienter au départ vers certaines spécificités, qu'on fera évoluer selon notre façon de jouer et nos goûts personnels. Un bon gros bourrin, un ambidextre, un mage, un prêtre... Il y a le choix pour faire face à ce monde fortement hostile.
On va parcourir le monde en partant d'un hub central, Majula. Mais contrairement au précédent, l'enchaînement ici est moins fluide. Clairement en deçà, le level design est nettement moins impressionnant dans ce second opus. Davantage de lignes droites, des raccourcis, certes, mais pas de cohérence véritable entre les zones, dont certaines s'enchaînent sans logique visible.
On notera une nette volonté de pourrir la vie au joueur par une construction de niveaux inutilement désagréables.
Le jeu est particulièrement ardu au départ, ça e un peu mieux après avoir rencontré et vaincu Le Poursuivant pour la première fois, boss qu'on recroisera à plusieurs reprises par ailleurs, mais de façon optionnelle.
Les innovations de Dark souls II ne sont pas des plus inspirées : des torches à durée limité (heureusement qu'il y a de la marge quand même), des feux de camps assez mal placés, un hub au design pas très inspiré, le max de vie qui diminue après chaque mort, les flèches des ennemis qui suivent notre personnage (!!!), les envahissements trop nombreux (y compris hors ligne...), les ages secrets pour lesquels il faut spammer une touche... Autant de raisons de soupirer. Et je ne parle pas de la hitbox des ennemis qui est totalement pétée, des mages ou des archers qui snipent à des kilomètres... Ça en devient vraiment désagréable, pour pas grand chose. Un manque d'inspiration usant.
Pour autant, on prend un certain plaisir à progresser, car les boss sont vraiment assez simples, contrairement aux zones pour y accéder. Pas plus de trois essais pour en venir à bout au maximum, et tant mieux.
Au bout de quelques jours, il m'en reste un sentiment assez mitigé, mais surtout une absence totale de cohérence de l'ensemble, qui ne me donne pas envie d'y revenir pour terminer les DLC (1 fini, 1 dont le boss me gonfle, 1 pas commencé). Je vais enfin pouvoir faire le 3ème, considéré par beaucoup comme le meilleur de la série.