La jaquette me semblait étrangement familière, mais je n'arrivais pas à me rappeler le contenu de ce jeu. C'est ainsi que, fort naïvement, je décidais de raviver ma mémoire en me rendant sur un site bien connu proposant moult vidéos en streaming. Je trouvais sans peine mon bonheur, en l'occurrence un résumé du gameplay de quelques minutes...
C'est alors que des souvenirs enfouis profondément sont remontés à la surface. Il faut croire que le cerveau humain est une merveille, car le mien avait décidé sans me consulter de sceller ces visions d'horreur vidéo-ludiques dans un recoin très éloigné de mon cortex, sans doute dans le but de me protéger.
J'ai ainsi ouvert la boite de pandore : ces graphismes dégueulasses, cette jouabilité infâme, cet espèce de bullet-effect improbable lorsque le rat que l'on dirige lance ce que l'on appellera des projectiles à défaut de pouvoir identifier ces choses, sa voix nasillarde et inable, ces plate-formes horripilantes...
Véritable cauchemar éveillé, cette expérience aura au moins eu un aspect positif : me rappeler que les jeux vidéo, ce n'était pas toujours mieux avant...