Bien plus que les univers fansasy très lointains, les univers modernes qui sont très proches de nous m'ont toujours fait rêver.
Bioshock est un des meilleurs univers que qu'il m'ait été donné de traversé dans la littérature, le cinéma ou les jeux-vidéos. Et de toutes les utopies qu'il m'ait été donné de voir, Rapture est certainement la plus originale. Le jeu commencer on nous présentant Rapture comme un empire tombé, où chacun fait ce qu'il veut et assouvit tous ces délires les plus morbides, comme si l'idée de départ elle même était la débauche la plus abjecte. Or l'idée de départ, c'est La Grande Chaîne, c'est le fait que chacun gagne se qu'il mérite par son travail et tire alors La Grande Chaine vers le haut, les plus brillants à leur tête. De se fait, un grand malaise dans l'ambiance de ce jeu est de traverser une utopie qui fit son temps, et qui s'éffrondra de lui-même lorsque Des parasites tirèrent La Grande Chaine vers le bas et que Ryan Lui même en devint un lui-même lorsqu'il prit parti dans la guerre civile et qu'il supprima aux chrosomes leur libre arbitre et qu'il déclencha l'autodestruction de Rapture, privant ainsi les méritants de leur travail et leur propriété. Le malaise est largement aggrémenté par l'ambiance très glauque de cette ville cachées dans les eaux sombres, et par une ambiance retro très bien servie par des musiques d'époques.
Le scénario et les personnages sont ionnants, mais c'est surtout la découverte des coulisses de Rapture et de sa chute qui nous pousse à finir le jeu rapidement.
Le gameplay est bien ficelé, mais un peu décevant au niveau du challenge offert. On a vite fait le tour des plasmides, et on est débordé par la foule d'arme inutiles. On a également vite fait le tour des ennemis et on a en vite marre de devoir pirater systématiquement les machines. Mais il est certain qu'on nous laisse une grosse liberté sur la gestion de nos capacités et nos consommables. L'action est bien au début, mais finalement assez basique : "POUF" plasmide *PAN PAN* flingue. Les ennemis sont assez cons dans leurs attaques frontales, mais on apprécie le fait qu'ils aillent se soigner, qu'ils combattent entre eux, et qu'ils réagissent à leur environnement.
La cité semble survivre, avec des caméras et des distributeurs partout. On entend des voies, on glane des bandes enregistrées qui nous permettent de nous plonger dans les évènements, et on progresse dans une fresque, avec certains ages mémorable notamment la rencontre avec Cohen, et le combat des chrosomes sur une valse. Je regrette quand même qu'on ne rencontre pas assez de personnages, et que les models de ceux qu'on rencontre ne sont pas assez travaillé (tanenbaum qui est blonde a un model de chrosome brun...)
La bande son est formidable, que ça soit les musiques d'époques, ou les musiques d'ambiance spécialement composé pour le jeu.
C'est un des meilleurs FPS de tout les temps, non pas par son gameplay, mais pour son ambiance épique et son histoire qui coupe le souffle.
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