Assassin's Creed: The Ezio Collection
7.9
Assassin's Creed: The Ezio Collection

Compilation de Ubisoft (2016PlayStation 4)

Critique d'"Assassin's Creed : The Ezio Collection"

  • Édition jouée : sortie en novembre 2016 (PS4) - comporte donc les DLC a priori. Le mode multijoueur n'est pas inclut dans la note car non disponible à la période jouée (2025).

Critique d'Assassin's Creed II


Résumé


Une histoire et un gameplay plutôt cool mais qui se heurtent à quelques défauts structurels.


Détails (et quelques spoilers)


Les cinématiques introductives nous plongent rapidement dans l’univers d’Ezio et de Florence. On découvre petit à petit le lore des Assassins, les intrigues entre notables locaux, et l’ajout d’éléments historiques qui agrémentent idéalement le jeu. On prend donc un certain plaisir à voguer dans ces villes italiennes de la fin du XVe siècle et à exécuter les vermines une à une. Il y a également beaucoup de collectables, ce qui allonge la durée de vie un peu artificiellement, mais permet de rendre la carte assez dense et d’éviter les longues traversées citadines sans aucune interaction.


Malheureusement, les mécaniques de déplacement sont parfois très frustrantes. Il est compréhensible d’avoir un petit temps d’adaptation en début de jeu, mais certaines montées s’avèrent désagréables même après des heures de jeu tant il est fréquent qu’Ezio chute pour une histoire de commandes. Il est probablement possible de faire mieux en modifiant les options mais les touches par défaut occasionnent bien trop de complexité en raison de la proximité des manipulations à faire pour des déplacements/gestes parfois très éloignés de notre volonté. Le système de combat est aussi un peu lourd, ce qui pousse à faire de l’infiltration certes, mais quand celle-ci est impossible (ou presque) cela peut vite devenir pénible.


Il faudra donc s’armer de calme et de patience pour er outre ces défauts et apprécier les qualités du jeu. Qui n’en manque pas certes, mais qui est aussi parfois un peu répétitif dans ces missions, ce qui ne donne pas forcément envie de le compléter à 100%. Les ages dans l’ère moderne amènent un peu de variété mais ce sont bien trop souvent des cinématiques basiques et les déplacements ou pseudos missions n’ont rien de palpitant.


Malgré ces défauts et des graphismes un peu datés désormais, on gardera toutefois en mémoire cette chouette immersion dans l’Italie de la Renaissance, entre monuments, personnages historiques et assassinats spectaculaires.



6.5/10.


[État d'avancement : Histoire principale terminée, synchronisation à 71%, 19h de jeu, 78% des trophées PSN].


Critique d'Assassin's Creed Brotherhood


Résumé


Gameplay assez proche d’AC II, avec quelques améliorations intéressantes mais aussi des points de frustration similaires.


Détails (et spoilers)


Brotherhood s’inscrit dans la continuité narrative de son prédécesseur en reprenant l’univers italien à l’époque de la Renaissance et une large part des personnages présents dans AC II. Ezio étant un héros plutôt attachant ce n’est pas un problème et il est même agréable de recroiser nos compagnons de route du précédent opus, qu’il soit de notre famille ou non. L’introduction est une fois de plus réussie, et le changement géographique intra-Italie s’opère sans problème.


Cela étant, AC Brotherhood ne se distingue pas énormément d’AC II, que ce soit en termes de décors - différents mais aux mécaniques assez proches – de missions proposées ou de jouabilité en général. Il y a bien quelques ajouts notables comme ce système de guildes et cet appui intéressant des Assassins, mais le tout reste assez peu éloigné d’AC II. C’est peut-être un peu dur de le qualifier de gros DLC mais il y a un peu de cela. Le système des tours Borgia pour rénover la ville, comme d’autres fonctionnalités, peuvent donner une impression de nouveauté et contrebalancer ce point de vue, mais ce n’est pas suffisant pour vraiment révolutionner la franchise, et ce n’est sans doute pas le but. Qu’il s’agisse des tanières de Romulus ou des glyphes, les quêtes secondaires sont assez similaires à ce qui était proposé dans AC II. Idem pour les collectables qui donnent une fois de plus le sentiment d’allonger la durée de vie du jeu de manière assez artificielle et guère intéressante.


Pire, Brotherhood n’a pas corrigé les défauts de fluidité de son prédécesseur, et certaines missions, ou tout simplement certaines courses poursuites, peuvent s’avérer très pénibles en raison de commandes parfois très frustrantes voire illogiques. Heureusement, le jeu est sauvé par son mélange toujours si plaisant d’aventures et de combats avec une trame principale qui se suit bien et une inscription historique qui donne son intérêt au jeu. Bien que les missions finales avec la pomme d’Eden – qui illustre bien la manipulation peu optimale de certaines actions – et le meurtre de Lucy paraissent un peu trop bâclées et en décalage avec ce qui était jusque là un bon dosage entre fiction et Histoire.


6.5/10.


[État d'avancement : Histoire principale terminée, synchronisation à 45%, 11h de jeu, 50% des trophées PSN].

Critique d'Assassin's Creed : Revelations

Résumé


Troisième volet de la série Ezio Collection, Revelations reprend la plupart des mécanismes de la franchise mais les nouveautés sont un peu plus appréciables que dans Brotherhood.


Détails


Tout en poursuivant notre incarnation d’Ezio, Revelations se renouvelle grâce à un changement géographique bienvenu. Plus âgé, le physique d’Ezio a évolué et son quotidien aussi. Adieu l’Italie et place à Constantinople. Bien que parfois trop semblables, les quartiers sont joliment détaillés, alternants petites échoppes, bazars couverts et monuments historiques.


Les mécaniques du jeu sont plus fluides et surtout plus variées, avec l’introduction de tyrolienne, d’un crochet bien utile et d’un système de créations de bombes qui épicent un peu l’aventure. La progression physique est plus agréable et si les heures ées sur les précédents volets ont sans doute aidé, je pense aussi que Revelations est un peu moins frustrant sur ce point, notamment grâce au crochet et à une meilleure logique dans les déplacements.


Cela étant, les missions principales et secondaires reprennent un scénario assez simple et les objectifs ne divergeront pas grandement de ce qui a pu nous être donné précédemment. Les bombes ne renouvèlent pas le gameplay au point de justifier un opus qui semble un peu tirer sur la corde. En effet, il s’agit toujours de poursuivre des Templiers infiltrés au sein des notables locaux, et de les éliminer avec plus ou moins de discrétion, pour ce qui est des missions principales. Peu de missions seront vraiment originales car même celle de la calèche reprend des mécanismes entrevus dans les précédents AC. On appréciera les quelques flashbacks à Masyaf mais le gameplay de ces interludes est assez pauvre et ces séquences surfent surtout sur la nostalgie et l’histoire interne à la franchise. Autant dire que le terme "révélations" n'est pas vraiment opportun pour qualifier le jeu. Quant aux missions secondaires, elles seront assez similaires à ce que l’on a pu faire dans les anciens jeux avec un mélange de quêtes de protection, d’élimination et de parcours d’équilibriste pour dénicher des trésors. Correct mais rien de très novateur.


Enfin, la partie dédiée à Desmond n’est plus imposée comme précédemment mais se révèle assez peu attractive en raison d’un système de création de plateforme basique et guère ionnant pour ne pas dire repoussant. L'extension "L'Archive perdue" pousse un peu plus le modèle mais n'apporte pas grand chose d'intéressant et ce n'est pas vraiment ce que je souhaite faire quand je lance un AC.


6.5/10.


[État d'avancement : Histoire principale terminée, synchronisation à 69%, 11h de jeu, 57% des trophées PSN].

Critique d'Assasin's Creed : Revelations - L'Archive Perdue (extension)


Ce n'est clairement pas ce que j'attends quand je joue à AC. Cette extension est correcte au niveau gameplay mais je ne trouve pas que ce soit un ajout pertinent. Le lien avec la trame principale du jeu est assez faible et la jouabilité n'a rien d'exceptionnel. Surtout si on tombe sur un bug non corrigé. Le fait d'avoir une fin cachée donne un petit plus mais il faut vraiment avoir une bonne détermination pour chercher à compléter à 100% cette addition globalement moyenne.


5/10.


[État d'avancement : Boucle terminée avec synchronisation à 77%].


Critique du court métrage "Assassin's Creed : Embers"


Un court métrage plutôt correct pour clotûrer la saga avec Ezio. L'animation est décente et l'atmosphère mélancolique colle idéalement au personnage. Rien de génial non plus mais les 20 minutes se regardent bien, surtout pour celles et ceux qui étaient avides d'en savoir un peu plus sur la fin de vie d'Ezio.


6/10.


Note au global de la compilation : 6.25/10.

[Temps de jeu total : 62h.]



6
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Créée

le 12 mai 2025

Critique lue 4 fois

Evan Risch

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