Rien n'est vrai, tout est permis
"Assassin's Creed: Brotherhood" se déroule en majeure partie à Rome, à l'époque de la Renaissance italienne. Son scénario s'insère chronologiquement dans la continuité d'Assassin's Creed II.
On pouvait légitimement craindre que "Brotherhood" sonne un peu creux en sortant si rapidement après un "Assassin's Creed II" spectaculaire. Pourtant, ce nouveau chapitre de l'aventure d'Ezio dévoile un solo d'une richesse et d'une densité impressionnantes.
Malgré sa taille, sa beauté et sa variété, on regrette, c'est vrai, que Rome reste la seule véritable aire de jeu quand la série nous avait habitué à plus de changements. Mais la cité italienne regorge de choses à faire, de quartiers à découvrir, à libérer et reconstruire, de citoyens à sauver, embrigader et former, de secrets à dénicher, de quêtes secondaires à boucler. Voilà qui contre-balance très bien des missions principales efficaces mais qui manquent parfois un brin d'originalité.
On adore ces retrouvailles avec Ezio d'autant que "Brotherhood" introduit également une nouveauté de taille: un mode multijoueur terriblement bien pensé, accrocheur et ionnant. Si cette suite est moins surprenante et bluffante que ses prédécesseurs en leur temps, elle reste d'une redoutable efficacité, affutée comme la lame secrète de son héros