Monté en parallèle, Uncle John dresse dans une succession de plans esthétiques le portrait d'un oncle tueur et de son filleul. Le film oppose ainsi la vie rurale et la vie citadine à travers les visages énigmatiques des deux personnages principaux irablement campés par John Ashton et Alex Moffat. Le spectateur cherchera à comprendre l'origine du crime et devra se laisser porter par la poésie des images, au risque de trouver le film un peu long. Steve Piet signe ici son premier film dans lequel il manifeste la volonté de manier l'art de la suggestion et c'est peut-être ce trop plein de non-dits qui donnera le sentiment d'avoir vu un film assez creux et vide de sens.