Ah Agnès Varda, j'adore cette femme. Elle fait partie de ces artistes à la ion et à la curiosité communicatives, toujours en éveil. Alors quand elle vous propose de jouer les Columbo en partant sur la piste des protagonistes d'une photo prise presque 30 ans plus tôt.
On retrouvera donc dans ce jeu de pistes Ulysse, l'enfant, un homme nu et une chèvre, et bien d'autres personnages attachants, émouvants. On retrouvera aussi tout ce qui fait le cinéma de Varda, la constante liaison é-présent, la voix-off (cette voix si pétillante), la plage (déjà), la mort...
Alors n'écoutez pas les grincheux qui taxent la magnifique Agnès d'élitisme. Renvoyez ceux qui vous disent qu'elle intellectualise à outrance son cinéma. C'est faux, tellement faux. Et cet "Ulysse" en est la preuve : c'est vivant, ionnant, amusant, émouvant... tout le temps.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Expérimental ? Mais non, ne fuyez pas !
Créée
le 30 mai 2012
Critique lue 689 fois
8 j'aime
3 commentaires
Ce court-métrage part d'une photo qu'Agnes Varda a prise en 1954 et réinterroge les différents protagonistes qui y sont présents (même la chèvre) sur leurs souvenirs qu'ils en ont. Ce qui frappe...
Par
le 31 juil. 2013
6 j'aime
D'une photo, Varda fait l'archéologie des hommes qui la peuplent, des motifs qui la composent et des sens qui la traversent. A hauteur d'homme, à l'horizon de l'art photographique, elle ret par...
Par
le 4 sept. 2018
2 j'aime
Intéressante réflexion sur la mémoire, le souvenir, l'enfance, l'imagination, les extrapolations à partir des dates, les concordances, la déconstruction puis reconstruction du é. Etc.
Par
le 18 juin 2012
1 j'aime
"Ernest et Célestine" est-il un joli conte pour enfants ou un brûlot politique ? Les deux mon général et c'est bien ce qui en fait toute la saveur. Cette innocente histoire d'amitié et de tolérance...
Par
le 15 avr. 2013
286 j'aime
34
Il y a quelques semaines je vous racontais comment ma fille m'avait tendu un piège : http://senscritique.accedersite.com/film/Nos_etoiles_contraires/critique/37679152 Cette fois, la laissant à nouveau mener...
Par
le 30 oct. 2014
261 j'aime
21
En 2010, la justice française m'avait condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir émis un avis positif sur le premier album de Stromae (1). La conclusion du tribunal était la suivante : "A...
Par
le 18 août 2013
259 j'aime
34
