Avant Heinlein dans Starship Troopers, Verhoeven avait déjà adapté un géant de la sf américaine. Philip K. Dick. On retrouve ici la patte de l'écrivain dans le scénario à tiroir qui pose la question de la réalité du monde et de la personnalité du héros qui doute de lui même. De Verhoeven, on reconnait facilement le cynisme et la propension à des débordements de violences assez réjouissants. On pourrait aussi trouver dans ce cocktail des traces de Cronenberg, pour la présence de nombreux corps difforme à l'écran, notamment dans un hôtel de e qui ressemble furieusement à un hommage dégénéré à la cantina de star wars; Schwarzy est bien, mais c'est peut-être un de ses films important ou son physique de freaks est le moins indispensable. On imagine qu'un autre acteur aurait pu tenir le rôle sans trop de problèmes.
En définitive, un des chefs d’œuvre d'un cinéaste qui en à fait un certain nombre, un film d'action qui ne s’arrête jamais, mais qui fait en permanence douter le spectateur de ce qu'il voit.