« The fallout » est un film que je n’attendait pas que, dont je n’avait pas entendu parler non plus et que j’ai décidé de regarder sur un coup de tête. Et quel bon coup de tête!
Le film, des les premières minutes, nous fait comprendre à quel point il va être grave et important. On suit l’histoire de Vada, ou plutôt se reconstruction, après une fusillade dans son lycée. C’est l’histoire de ses rencontres, des ses aventures, de ses expériences et de sa solitude. Car comment peut on accompagner une enfant dont la vie a été de la sorte mise en péril en une poignée de minutes, comment un parent peut la soutenir, comment les autres jeunes font, eux, pour s’en remettre ?
Le film soulève maintes problématiques et les aborde génialement tout au long de l’œuvre à travers des scènes touchantes et des dialogues intimes.
La profonde force de ce film c’est son cast car mon dieu qu’il est brillant. Avec ce premier film écrit et réalisé par elle-même, Megan Park parvient à nous révéler tout le talents de ces acteur(ice)s dont le talent a été de livrer une prestation juste, profondément bouleversante et exceptionnellement naturel et honnête qui ne tombe jamais dans le « nian-nian » malgré la facilité que le film peut sembler apporter. J’aimerai notamment m’attarder sur la prestation de Jenna Ortega, absolument merveilleuse…
Malgré quelques détours narratifs superflus et des hors-sujets quelquefois malvenus, le film, très touchant, arrive en tous temps à nous faire comprendre l’aberrante société américaine et ses dangers, les difficultés de la reconstruction post-traumatique et les étapes du cheminement vers l’adulte.
Brillant de simplicité et de réalisme, « the fallout » est un génial film porté par une mise en scène et un cast formidable qui parvient à toucher même les âmes les moins sensibles.