• Revu en mai 2014 (-1 point) :
The Fall est un film unique en son genre qui se démarque immédiatement de par son esthétique soignée à l'extrême, inculquée par le réalisateur visionnaire Tarsem Singh. Pour faire simple, chaque plan de son long-métrage pourrait constituer un tableau de toute beauté. À la fois poétique, dramatique, et grandiloquent, The Fall s'image à travers une épopée à la myriades de décors et bâtiments naturels gracieux et époustouflants, dont les personnages arborent des costumes tout aussi variés et hauts en couleurs (ce fétichisme dans les couvre-chefs...). Cette histoire est contée par un cascadeur dépressif à une petite fille pleine d'imagination, dans un hôpital des années 20, et la spontanéité et l’improvisation de la jeune actrice sont touchantes. Remarquable de par son visuel qui, en quelques sortes, rend hommage au cinéma, The Fall souffre tout de même de quelques problèmes de rythme, et d'un scénario qui manque d'impact et apparaît souvent secondaire, seulement construit pour relier les différentes toiles de Tarsem Singh, peu importe si le sens n'est plus.
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• Critique du 11 juillet 2011 :
The Fall est un film absolument superbe !
Mis en scène par le réalisateur Tarsem Singh ; c'est seulement son second film, mais on remarque déjà carrément une identité propre dans la manière de filmer.
Pour ce qui est du scénario c'est assez poétique, touchant, dramatique. L'histoire se déroule en 1920. Une jeune fille est en pension dans un hôpital le temps qu'elle se remette de son bras cassé. Pour er le temps elle se promène dans les couloirs, puis arrive sur une chambre ou un cascadeur de films est également hospitalisé, ayant momentanément perdu l'usage de ses jambes. Une amitié va naître entre les deux pensionnaires alors que l'homme conte une épopée à sa jeune amie.
Cette histoire contée est une partie intégrante du film, puisqu'elle se met en image, avec des personnages et métaphores liés aux connaissances du narrateur. Elle va évoluer en même temps que l'environnement mental du cascadeur et de la fille.
Ce qui m'emmène à l'aspect visuel du film, puisque ce récit dispose d'une représentation délicieuse. Il a été tourné dans une vingtaine des plus beaux et énigmatiques endroits du monde, entre le désert de sel, le Taj Mahal, la Villa Adriana, le lac Pangon, entre autres. Aucun décor n'a été construit, tout a été filmé réellement, et AUCUN effet numérique n'a été rajouté, ce qui est bluffant une fois que l'on découvre le film vu l'identité propre qu'il s'offre au travers de ses superbes plans que l'on croirait retouchés à l'extrême (alors que non). Les fresques s'enchaînent donc, toujours sans mal avec l'histoire, ainsi que la bande-son des plus adéquates, même si la 7ème Symphonie de Beethoven, morceau récurrent, pourrait faire penser le contraire. Et les costumes sont juste super chouettes, entre le théâtral et le fantastique, ça marche vraiment.
The Fall est un peu une œuvre extra-temporelle, c'est-à-dire qu'elle ne risque pas de vieillir puisque le visuel est tellement soigné et hors du temps qu'on ne saurait dire quand il a été réalisé. Bon ça peine un peu sur la fin, en perdant le charme des 3 premiers quarts du film, mais ça reste sacrément bon et touchant.