The Creator est une sorte d'anti-terminator, ici, l'intelligence artificielle et les robots sont pourchassés par les humains, alors certes, cette IA a commis l'irréparable par le é, mais un espoir renaît, une IA amicale et responsable sous les traits d'un enfant que John David Washington cherche à protéger ! Se déroulant en Asie du sud-Est rebaptisée New Asia où les derniers bastions de l'IA se développent, The Creator est doté d'une esthétique agréable et parfois déroutante, un mélange entre tradition et modernité. Le film se veut surprenant et novateur mais reste dans l'ensemble plutôt prévisible avec un arrière goût de déjà vu. Plusieurs films de SF me viennent immédiatement à l'esprit, "A.I." de Steven Spielberg, bien entendu, mais aussi "Elysium" ou "Chappie" de Neil Blomkamp, pour son coté film de "SF d'auteur" et porteur d'un message profond sur notre société... Si Neil Blomkamp dénonçait l'Apartheid, Gareth Edwards semble dénoncer les dérapages de la machine de guerre américaine pendant la guerre du Vietnam et ses victimes innocentes. The Creator répond à l'une des grandes inquiétudes du moment, l'IA est-elle dangereuse ? l'introduction penche pour le oui, mais au fil du récit on s'oriente vers le non, car de ses cendres peut renaître un monde meilleur dans lequel robots et humains vivent en harmonie... La narration n'est pas fluide, et a tendance à patiner au départ, on peut facilement décrocher avec des personnages pas toujours bien introduits, mais les enjeux reprennent sur la dernière demi-heure. Pour ma part, je vérifie au niveau de ma nuque si je n'ai pas un cylindre en rotation à la place, cela voudrait dire qu'on vient d'er ma conscience sur un simulant, ça me donne encore des frissons !