Chaque réplique sonne faux, chaque geste est emprunté, chaque regard est aussi expressif qu’un mur peint en gris. Omar SY n’est pas acteur dans ce film — il est juste une erreur de casting vivante. Et le pire, c’est qu’il semble convaincu d’être brillant. Ce mélange de nullité abyssale et de prétention hors sol donne un résultat presque fascinant de médiocrité concentrée. Aucun jeu, aucun charisme, aucune tension : juste un vide béant emballé dans une suffisance inable. Si vous aviez encore un doute sur le fait qu’Omar Sy est l’un des plus gros malentendus du cinéma français, "Shadow Force" vient le dissiper… avec fracas.