"Sexy Dance 4 : Miami Heat" (Scott Speer, 2012) est un film qui donne tout dans la forme mais oublie de raconter quelque chose d’essentiel : une histoire capable de toucher.
Je lui attribue 4/10, car derrière des chorégraphies visuellement saisissantes, le vide narratif devient vite criant.
Il faut le reconnaître : les performances dansées sont parfois spectaculaires. Les scènes de flash mobs, pleines de couleurs et d’inventivité, offrent de vrais moments de dynamisme. Mais le film reste coincé dans une démonstration creuse, incapable de tisser un lien émotionnel durable.
La trame romantique entre Emily, fille à papa incomprise, et Sean, danseur rebelle, s’enlise dans les clichés. Tout est tellement attendu qu’aucune scène ne parvient à surprendre ou émouvoir vraiment. Le "combat" contre le grand méchant promoteur immobilier manque cruellement de tension.
Les personnages sont survolés, réduits à des stéréotypes usés. Kathryn McCormick et Ryan Guzman assurent sur la piste, mais ne parviennent jamais à insuffler une réelle profondeur à leurs rôles. On assiste à une série de poses plus qu'à une véritable évolution.
"Sexy Dance 4" est un bel enrobage sans substance. À force de privilégier la forme au fond, le film lasse rapidement malgré ses qualités esthétiques. Sympathique pour l’œil, mais oubliable pour le cœur.