Paola Locatelli incarne parfaitement cette génération hybride, qui franchit avec une certaine aisance les frontières entre les réseaux sociaux et le grand écran.
Rapide n'est pas un grand film, mais pas pire que certaines merdes françaises que l'on peut voir parfois au cinéma.
Morgan S. Dalibert opte pour une réalisation nerveuse, presque chorégraphiée, avec des acteurs bien campés dans leurs petits rôles, une petite histoire qui peine à surprendre, une jeune Maxou (Paola Locatelli), pilote de course déterminée à faire sa place dans un monde dominé par les hommes, et Pauline (Anne Marivin), dans le rôle de la mère, assez convaincante.
Cependant, même si les images ont une touche élégante et flirtent avec le vidéoclip, sous le capot, le moteur narratif reste un peu léger, peine à surprendre. Le scénario suit une trajectoire linéaire, sans vraiment oser sortir de la piste balisée.
Mais c'est peut-être cette envie de faire du cinéma populaire, avec une patte visuelle affirmée, qui rend ce film pas si mauvais, plein d'énergie.