Après avoir changé de nom et en partie cédé les droits de ses franchises à Syfy pour un crossover entre les "Puppet Master" et les "Demonic Toys", Full Moon renait revient en force en 2010, accompagné de David DeCoteau qui revient également, pour ce dixième épisode de la franchise. Et bien évidemment, c'est mauvais. Voire même très mauvais. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi je continue à m'infliger ces films qui sont de plus en plus nazes mais ma curiosité me pousse à les regarder et puis il y avait, avec celui-ci, une certaine volonté de revenir aux premiers qui me plaisait pas mal. Effectivement, on retrouve ici nos puppets préférées directement après la scène d'introduction du toute premier opus, on se retape d'ailleurs cette dernière dans son entièreté, là où André Toulon était encore interprété par William Hickey (bon, en même temps l'emblématique Guy Rolfe est décédé en 2003 donc difficile de le faire revenir). Les nazis constatent donc le suicide de Toulon dans sa chambre d'hôtel mais nous restons cette fois dans la chambre pour poursuivre l'aventure en 1939. Aventure dans laquelle un apprenti ébéniste va devoir empêcher des nazis et une japonaise de faire sauter une usine (parce-que pourquoi pas), tout en sauvant sa petite amie. Mais c'est toujours le même problème, faute de budget, on se retrouve avec le cœur du film en fin de ce dernier, c'est-à-dire que le combat entre les puppets et les antagonistes ne survient que dans les dix ou vingt dernières minutes de film. Avant, il faut se taper une heure de vide intersidéral dans laquelle les personnages sont creux et où le film n'a absolument rien à raconter. Triste constat donc d'une franchise qui ne parvient jamais à se renouveler mais ce "Puppet Master : Axis of Evil" ravira certainement les fans les plus hardis de la franchise.