Plus est le maitre mot de cet opus: il faut plus peu importe que la cohérence soit sacrifiée au age: il faut des rebondissements tout le temps, le bout du monde présent dans le titre n'est pas assez loin : on va aller chercher Jack Sparrow dans l'au-delà, les pirates sont devenus une société secrète avec un code juridique plus épais que le code du travail (qu'on respecte à la lettre ou qu'on ignore en fonction des besoins du script) et qui s'oppose à la tyrannie de l'affreuse compagnie des Indes qu'on voit pendre un enfant dès le début du film histoire de montrer à quel point ce sont les méchants (et vu que ce sont des anglais j'ai presque été convaincus).
Mais comme dit plus haut le problème c'est que le scénario ne suit pas cette histoire qui veut se terminer en apothéose épique; même en mettant de côté toutes les incohérence de ce long film pour se concentrer sur le final, il reste désespérant de faiblesse. La libération de la déesse des mers qui est un des enjeux majeurs du film ne sert à rien et la confrontation entre la monarchie des pirates et la compagnie des Indes où on voit deux armada immenses se faire face est annulée par un combat impliquant trois navires, ce qui enlève encore au potentiel spectaculaire du film.
Ajouté à ça un humour dont la lourdeur e mal avec le côté sérieux que cherche à atteindre ce Pirate des Caraïbes (sans jamais l'atteindre), il ne reste vraiment que la musique pour sauver le tout.