Il y a 43 000 ans, un petit groupe d'humains qui pérégrine en quête d'une terre accueillante est traqué par un être mystérieux ...
Filmé dans un périmètre vraisemblablement restreint de la côte nord-ouest de l'Écosse en 2020, présenté en 2022, et diffusé plus largement en 2024.
L'originalité de l'univers choisi est à saluer et participera possiblement à une surévaluation irrationnelle du métrage.
La langue Tola (mélange d'arabe et de basque) inventée pour l'occasion participe à cette bienvenue originalité.
Le premier long-métrage réalisé par Andrew Cumming ne manque par contre pas de maladresses, à commencer par une reconstitution hasardeuse (pilosité, vêtements, ...), un certain nombre de faits non-expliqués, une histoire développée poussivement et des enjeux limités.
La paranoïa de la petite troupe suivie est bien rendue, soutenue par une bande-son appropriée, un bon choix d'environnements et une mise en scène somme toute soignée. La bien trop grande part de scènes de nuit ou dans la pénombre et donc une visibilité faible ou sans profondeur crée moins adroitement cette tension.
L'horreur annoncée se résume à un maquillage sanglant réussi et de l'action hors cadre ...
Le cadrage des corps à corps est trop serré, comme de tendance.
L'interprétation est correcte, les rôles pas trop exigeants.
La durée (87 minutes) est appréciable à une période ou même les films de genre durent au moins une demi-heure de trop.
La conclusion, sensée transmettre une morale de façon poétique, est finalement un peu grossière ...
Qui se couche avec le cul qui gratte ...