Le moins bon de la trilogie, peut-être, mais ça reste tout de même un morceau de bataille/guerre plutôt impressionnant !
Moins bon je trouve, parce qu'on perd l'astuce stratégique qui faisait tout le sel du "Roaring Currents", le premier film, mais aussi tout l'aspect stratégie militaire, minutieux qui prenait une grande part du deuxième film et qui était encore plus ionnant que les batailles elles-mêmes.
De la stratégie, évidemment, il y en a aussi ici, ce sont tout de même de grands chefs de guerres qui se confrontent ; mais la mise en scène est plutôt portée sur l'action en temps réel et les stratégies de chaque camp qui se dévoilent au fur et à mesure du temps.
Prenant oui, mais forcément moins ionnant si on n'aime pas trop le style guerre et batailles épiques !
Les précédents pouvaient contenter plus de monde, dans ce cas.
Autre chose que j'ai pu remarquer en laissant traîner mes oreilles autour des spectateurs, c'est que si on n'est pas habitué aux films asiatiques, ou simplement à l'identification des ethnies, il peut parfois être compliqué de comprendre qui est qui.
Les Coréens faisant alliance avec les guerriers de Chine de l'empereur Ming, contre des Japonais, mais aussi avec d'autres soldats d'autres factions qui ont des uniformes et armures un peu différentes, mais presque toutes ont la particularité d'êtres plutôt sombres et les casques un peu ressemblant (sauf les soldats japonais), les batailles se ant exclusivement de nuit, ça peut ajouter une couche de difficulté aux spectateurs peu habitués.
Le film e d'un camp à l'autre, sans forcément le notifier et explique assez peu qui est qui, si en plus on ajoute des espions, de la possible traîtrise et les enjeux politiques un peu trop flou, mieux vaut savoir où on met les pieds (ou avoir vu pas mal de films de ce genre, des différents pays).
Sinon, le film est un poil longuet, pas trop nationaliste (le piège avec ce genre de récits de guerre est vite tentant.), l'action impressionnante et les acteurs assez bons.
C'est lisible, c'est épique (bien que parfois un poil numérique dans les grands plans larges), ça valait le coup de le voir sur grand écran, comme les précédents (la trilogie que j'ai d'ailleurs pu voir à chaque fois au Bifff, yeahhh).