Je me suis demandé pourquoi un retour si hostile de la part des critiques.
Parce que le récit ne se déroule pas trop mal, il y a de la tension et les personnages sont bien écrits, surtout ce mari qui revient de nulle part et croit tout savoir, tout comprendre. La seconde moitié commence plutôt bien mais la fin est expédiée de façon incompréhensible : alors que les auteurs prennent le temps de décortiquer l'infiltration, la fuite se fait en un clin d'œil, sans soucis, avec intervention policière en deus ex machina, alors qu'on nous annonçait un réseau trop vaste pour qu'un petit flic puisse s'en mêler, et en même temps on ricane en voyant que le héros a réussi à retrouver son fils si facilement une fois qu'il a pris les choses en main. Problème de crédibilité donc, et de développement.
La mise en scène est correcte, quelques jolis plans, une photographie sombre appropriée ; le découpage est lisible, pas toujours au mieux mais globalement ça marche ; le montage est trop expéditif sur la fin alors que c'est la partie qu'on veut voir la plus étirée. Les acteurs font du bon boulot.
Bref, dommage pour la fin qui gâche pas mal de choses.
Créée
le 3 janv. 2024
Critique lue 24 fois
Christian Carion a visiblement été emballé par son expérience avec Guillaume Canet dans Mon Garçon en 2017, au point de la renouveler pour un auto-remake anglophone en compagnie de James McAvoy. Tout...
Par
le 8 nov. 2021
16 j'aime
2
Edmond Murray (James McAvoy), divorcé d’avec Joan Richmond (Claire Foy), s'est éloigné de son fils de 7 ans pour poursuivre une carrière internationale dans les champs pétrolifères. Lorsque le garçon...
Par
le 25 janv. 2022
2 j'aime
Les + : James McAvoy, dans une petite forme certes L'Écosse... Les moins : - pas assez mise en avant à mon goût par la réalisation, trop sombre, trop pluvieuse - un scénario... chiant pendant une...
Par
le 10 nov. 2021
2 j'aime
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
123 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
123 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
116 j'aime
55
