Mahin, 70 ans, à Téhéran, veuve et célibataire depuis 30 ans, est en quête d'amour et décide de le trouver dans la personne de Faramarz, chauffeur de taxi.
C'est une histoire magique, absurde, décalée. Comme un conte fantastique qui nous déséquilibre dans nos repères. Le début d'une relation amoureuse si soudaine, immédiate. La création d'un couple qui semble se connaître depuis des années. Une sorte d'urgence de s'aimer après s'être attendus si longtemps sans le savoir, parce qu'ils n'ont plus le sentiment d'avoir le temps.
Le rythme n'est jamais le même. Parfois si rapide dans cette frénésie de d'échanges, de sentiments, de regards ; la tête nous tourne presque, prise dans ces pas de danse endiablée. Et pourtant si lent avec des personnages qui ne se déplacent plus comme dans leur jeunesse et qui laissent parfois de grands silences s'installer avant de répondre.
Je suis restée un peu effarée quant à la fin : la mort de l'homme après avoir pris du Viagra met fin à cette farandole de bonheur et d'excitation, si brutalement, laissant une Mahin traumatisée et brisée. Que retenir de ce conte ? Quel en est le message ? J'avoue ne pas bien savoir...