Difficile de résumer le nouveau film de Cronenberg. Destins de stars hollywoodiennes entrecroisées, pourrait on dire. Dans un récit qui fait penser à Breat Eston Ellis (http://senscritique.accedersite.com/livre/Suite_s_imperiale_s/critique/30837449), vacuité et égocentrisme s'entremêlent. Le désir personnel et les stratégies de carrière sont devenus plus important qu'un crime ou que le décès d'un enfant. Un môme de 13 ans parle chiffre d'affaire à table avec sa mère. Les ados stars ne trouvent ''ménopausées'' à 20 ans. Aucune place pour l'empathie ici, tout est auto-centré, on ne voit les autres que pour ce qu'ils peuvent nous apporter.
De ce point de départ, Cronenberg apporte sa touche personnelle. Un malaise persistant, tout au long du film. Le sentiment que le pire n'est jamais loin, que la basculement peut arriver à tout moment. Que ses visions de mort ne sont peut être pas que des visions, que ce pistolet n'est peut être pas complètement déchargé, qu'à tout moment la violence pourra surgir.
Le spectateur est ainsi balloté pendant tout le film, tendu sur son siège, se demandant ce qui pourra lui tomber sur la tête...