Tandis que les frères Farrelly finissent fort justement leurs jours en cabane, le laxisme de la justice française n'a malheureusement pas permis de faire de même avec les frères Larrieu.
On retrouve dans ce film leur "patte", à savoir des personnages détestables récitant des dialogues à la fois sur et sous-écrits, des actrices foutues à poil dès que possible (généralement moins d'une minute), le tout servi par une image dégueulasse.
Au vu des critiques et de la présence du choupinet Karim Leklou, j'espérais que ce Roman de Jim serait le film de l'armistice avec Mario et Luigi Larrieu. Le film est grosso modo divisé en trois : un premier tiers cataclysmique, où tout le monde joue en découvrant son texte et où chaque personnage n'a pratiquement que des dialogues d'exposition (on a failli couper au bout d'un quart d'heure), un deuxième tiers provisionnel rendu compliqué par la performance de Laetitia Dosch, qui essaie un truc je pense, enfin j'espère... seul le troisième tiers surnage, même s'il traine inutilement en longueur. Sara Giraudeau danse de façon très gênante mais est l'une des rares actrices convaincantes (exception faite de sa première scène, pas aidée par un monologue d'exposition bien balourd). Chouette aussi de revoir Andranic Manet, l'excellent Dee Nasty du "Monde de demain".
On pourra aussi se demander quel est le job des personnages de ce film (ah si, on sait grâce au profil LinkedIn qui lui sert de monologue liminaire que Sara Giraudeau est "prof de français" et a donc "plein de vacances"...) pour avoir autant de thune sans rien branler de la journée.