Le Roi Lion
7.8
Le Roi Lion

Long-métrage d'animation de Rob Minkoff (1994)

Le Roi Lion-Une lecture Communiste

Le films disney, ça a toujours été écrit avec les pieds.


Alors, merci pour l'animation, les dessins, la musique pour ceux qui aiment, mais, fondamentalement, l'histoire derrière un classique Disney est la reprise castrée de contes ou d'histoires populaires. Castrée oui, parce que les serviteurs de Mickey considèrent qu'il faut un gentil, un méchant pas beau, une femme qui la ferme, une fin heureuse et sirupeuse. Bah oui, les enfants c'est con, ça comprend pas grand chose à la vie donc faudrait pas trop complexifier, quitte à enlever les quelques détails morbides des histoires d'origine (il suffit de voir à quel point ils ont salopé Notre Dame de Paris, Totor se retourne dans sa tombe).


Bref, le roi Lion est un travail "original" (en fait plagié sur le roi Leo de Tezuka, quand on vous dit que l'imagination n'est pas présente chez les scénaristes américains), et nous est vendu comme "une reprise de Hamlet". Je vois pas dans quel monde le raffinement de la langue Shakespearienne se rapproche de la bouse qui nous est pondue sur l'écran.


Déjà, il n'y a pas besoin d'avoir une vision de noldor pour voir de qui est inspiré Mufasa; les auteurs ont pris le cliché cliché du Papa américain bourrin et l'ont mis dans le corps d'un lion. On s’attendrait presque à ce que Simba joue au football américain, avec son darron qui l’emmène dans un rutilant 4*4 pour voir s'affronter les Jungle's Zebras, les ennemis jurés e la Team King Lions, que ent les deux protagonistes. La première partie du film tient plus de a série Z diffusée dans les tréfonds de la TNT. Mais bon, les scénaristes du film ont dit que ça s'inspirait de Hamlet, donc c'est que ça doit être profond.


Pour le reste du film, même à 10 piges, je me disais que c'était con au possible. Entre le méchant Scar qui devient le führer local (la subtilité encore et toujours), les hyènes qui sont méchantes par nature (chais pas, les lions pourraient peut être les inclure dans la bonne savane), le fait que le règne de Mufasa soit représenté comme idéal (il doit surement être végétarien vu que les zèbres l'aiment bien), alors que Scar ait manifestement le pouvoir de faire crever les arbres. Mais bon, Mufasa est l'ainé, il est légitime, donc il est gentil, et son fils doit lui succéder parce que c'est l'ordre naturel des choses n'est ce pas?


On era aussi sur le fait que les autres lions (en l’occurrence les lionnes) soient de véritables couilles molles devant attendre l'arrivée d'un mâle sauveur, parce qu'exterminer Scar à 10 contre 1 est impossible. D'ailleurs, on sent l'inspiration du héros au mille visage, sauf que l'arc "entrainement" consiste à s'astiquer le poireau, (normalement Scar ou même les hyènes aurait du le défoncer non?).


Nan vraiment, tout est raté sur le plan narratif, c'est aberrant.




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le 4 mars 2025

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SallyC

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